9e goutte d’Emouna : Abandonner son argent au nom de la paix

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
13.10.2021 – 7 Mar ‘Hechvane 5782 (9ème GOUTTE)

LÉKH LEKHA

 

Abandonner son argent au nom de la paix 

 

Nous savons combien la paix est une valeur suprême dans ce monde, combien elle est chère aux yeux d’Hachem Itbarakh.

Nous l’avons vu dans un Rachi des premières parachiot du Livre de Béréchit, qui rapportait que la génération de la Tour de Babel n’a pas été détruite instantanément à l’inverse de celle du déluge.

Pourtant la première s’est lancée dans une contestation et une lutte ouverte contre Hachem, alors que la seconde reconnaissait l’existence de D. La raison rapportée par nos Sages, est que la génération du déluge était emplie de violence, de vol de haine entre les hommes, à l’inverse de la génération de la Tour de Babel où l’unité régnait, même si elle fut mise au service d’actions contre le Créateur.

Il est bien entendu que ces deux générations ont été punies sévèrement dans le monde futur. Mais la paix a préservé la génération de la Tour de Babel de la destruction dans ce monde-ci.

D’ici, nos Sages déduisent que la paix est la valeur suprême. Nous savons d’ailleurs, que c’est par elle que l’on conclut la ‘amida, dans la dernière bénédiction où l’on demande à Hachem, qui fait la paix dans les mondes célestes de nous en gratifier également ici-bas.

De même, dans la paracha Be’houkotay, la bénédiction de la paix vient sceller toutes les promesses d’Hachem, ce qui nous prouve que c’est la plus importante : Rachi nous dit, sans la paix, on ne peut profiter de toutes les autres bénédictions dont Hachem nous a gratifiées. La birkat cohanim se termine par la notion de paix.

Dans notre paracha, nous avons noté précédemment le comportement remarquable dans ce domaine d’Avraham qui, pour ne pas se quereller avec son cousin Lot, fut prêt à abandonner ses biens matériels et le choix d’une bonne terre, en laissant Lot résider là où il le désirait.

Le ‘Hafetz ‘Haïm rapporte à cet égard, que l’homme devra s’efforcer de se constituer une petite cagnotte qu’il mettra de côté, pour qu’il puisse, en cas de litige financier, régler le problème en vue de préserver la paix et éviter une escalade de haine, de lachon hara’, et de violence.

Cette mitsva est dure à accomplir, car pour y parvenir l’homme doit moyenner une somme d’argent. Or, l’homme, par essence, est très proche de ses intérêts personnels. Celui qui y parvient mérite que la paix ne le quitte jamais, et par conséquent que la Ché’hina l’accompagne toujours.

Que nous ayons le mérite d’aimer la paix et la poursuivre pour recevoir le Machia’h !

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