99e goutte d’Emouna : CORONAVIRUS: Ce qu’Hachem attend de NOUS (suite)
BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
18.03.20 – 22 Adar 5780 (99ème GOUTTE)
CORONAVIRUS: Ce qu’Hachem attend de NOUS (suite)
Une grande controverse a défrayé la chronique ces derniers jours sur entre les Autorités en Israël et les Maîtres de la Génération quant à la question de l’ouverture des Talmudé Tora des enfants, les Yeshivote et des Kollelim. Rav Haïm KANIEVSKI Chlita et nombreux des Gdolé Israël ont statué de façon claire et catégorique, annuler le Limoud Hatora est infiniment plus dangereux que les risques de contamination et de propagation de la maladie. Alors bien sûr, on a demandé de respecter au maximum les mesures sanitaires mises en Å“uvre pour le bien de la population, mais en aucun cas nous devons nous affaiblir dans le Limoud Hatora. Bien au contraire, depuis le début des évènements, et comme dans chaque crise locale ou mondiale, les Gdolim ont toujours appelé à une mobilisation massive pour la TEFILA et pour l’étude de la TORA qui sont les seuls boucliers du monde.
La Tora va nous sauver de cette crise internationale, et il ne faut pas céder à la panique mais prier le maître de l’Univers car Il est le seul à pouvoir nous garder.
Nous avons pensé avec l’aide DU Ciel, ces derniers jours, à un corolaire qui peut exister entre la situation actuelle et le temps de Pourim. Nous savons que la Tora nous parle au présent.
La guémara (Rosh Hachana) nous enseigne que les décrets de solution finale promulgués au temps d’Ahachvérosh étaient dus au fait que « NEENOU Miséouda chel Oto Racha » que les juifs de l’époque avaient PROFITE du repas fastueux de la fête du trône de ce mécréant d’Assuérus. Les commentateurs insistent sur le fait qu’outre le fait d’avoir désobéi aux ordres de Mordekhaï Ayéhoudi qui était le Maître de la Génération, ce qui est d’une gravité vitale, ce qui a le plus courroucé Hachem est le fait que les juifs ont PROFITÉ.
A la limite on aurait pu comprendre que les bné Israël fassent une erreur de calcul diplomatique, prétextant comme les politiciens de l’époque que le fait de ne pas participer aux festivités d’Ahachvérosh était un crime de lèse-majesté contre le souverain le plus puissant qui dominait 127 provinces. Mais si c’était le cas, alors les juifs auraient dû s’y rendre la mort dans l’âme avec la tête de TICHA BEAV et les habits de deuil sur la destruction du Beth Hamikdach. Mais là ils se sont réjouis. Et la profanation du Nom d’Hachem qu’avait prévue le visionnaire de la génération n’a pas manqué. Assuérus s’est présenté avec les habits du Cohen GADOL ils ont servi le festin dans la vaisselle du Beth Hamikdach et ont profané ce qui était sacrosaint.
Les commentateurs demandent en quoi le fait de manger une Séouda avec les Nations est passible de la peine de mort? La réponse est très simple, la seule façon de rester attaché à la Tora malgré toutes les attirances illusoires de ce monde est de sentir que le TORA est la vie, que la Tora est le bonheur et la source de jouissance et de félicité éternelle dans ce monde ci dans le monde à venir.
Rav Shlomo LEVINSTEIN grand sage de Bné Brak, enseigne d’ailleurs que c’était par ce biais la que la réparation allait délivrer les Bné Israël. Il est écrit dans nos textes Saints commentés par le Talmud « LAYEOUDIM AYTA ORA VESSIMHA VESSASSON VIKAR » « le Talmud commente Ora c’est la Tora, Simha c’est Yom Tov, Sasson c’est la Brit Mila, et Vikar sont les Tefiline ». Ce sont ces éléments qui furent à l’origine du sauvetage inespéré du Am Israël. Mais si c’est ainsi pourquoi les marquer sous forme de code et de devinette?
Le Rav de répondre prodigieusement, que ce n’est pas juste la Tora, Yom Tov, la Mila et les tefiline qui nous ont sauvé. C’est la façon avec lesquels nous les avons considérés et vécus qui ont réparé la faute du profit de la Séouda. Quand on a senti que la Tora n’était pas l’ennui mais était la Lumière et la vie, de même on attendait plus avec un chronomètre en main la fin du Yom Tov pour s’adonner à nos occupations mondaines, mais on sentait que c’était un cadeau. Qu’on ne subissait plus la Brit Mila mais que c’était notre façon d’être élevé au-dessus des Nations et de fusionner avec Hachem Source de la KEDOUCHA dans le monde, de même pour les TEFILINE qu’on ne portait plus comme un fardeau mais comme une splendeur. Le profit de la Tora, la conscience de notre richesse répara alors le fait d’avoir considéré l’héritage des Nations avec admiration et désir de leur ressembler.
Le fait de sentir la Tora comme la vie et la vraie richesse n’est pas une option mais est l’assurance de la pérennité du peuple juif voilà pourquoi ils ont été sauvés.
Nous retrouvons cette idée lorsqu’Aman entendit que son décret sanguinaire s’était retourné contre lui, il voulut comprendre ce qui était à l’origine de cet incroyable retournement de situation. Il alla alors voir les juifs qui s’étaient réunis pour 3 jours de jeûnes et de Tefila à la demande de Esther Amalka. Pensant les trouver désarmés plein de larmes et de désespoir, quelles ne furent pas sa surprise et sa stupéfaction lorsqu’il trouva à la maison d’étude Mordekhaï Ayeoudi avec ses jeunes élèves qui rugissaient tels des lions en étudiant la Kmitsat Aomer (parmi les travaux les plus difficiles du Cohen Gadol). Aman Aracha prononça alors une parole qui lui valut de mériter des descendants qui étudièrent et enseignèrent la Tora à Bné Brak (ainsi que rapporté dans le Traité Sanhédrin). « La Kmitsat Aomer de Mordekhaï Hayeudi a devancé les 10 000 pièces d’argent que j’ai payé à Ahachvérosh pour avoir libre disposition du Am Israël », en d’autres termes, on aurait pu mettre les paroles de David Amelekh dans sa bouche: « Tov li Torat pikha mialfé Zaav Vahessef », « La Tora de ta bouche (Mordekhaï) vaut plus que les 10 000 pièces d’or et d’argent que j’ai payé pour vous exterminer ». En tant que descendant d’AMALEK qui fait tout dépendre du hasard on se serait pas du tout attendu à des propos pareils. S’il a été capable faire dépendre sa chute de l’étude de la Tora, c’est qu’il connaissait la valeur de la Tora et l’estimait, or celui qui estime la Tora mérite des descendants qui estiment la Tora.
Quelle honte de voir que Aman a compris ce que des ignorants aujourd’hui se battent dans l’Etat d’Israël pour réduire à néant. Combien se battent dans ces élections pour enterrer la Tora, l’effacer de l’Etat d’Israël et anéantir ceux qui la portent la défendent (et les défendent parce que sans le savoir ils leur doivent la vie) la représentent avec honneur en réjouissant Hachem.
Le sauvetage du peuple juif encore était le renforcement dans la Tora de vie avec efforts avec amour et avec joie comme l’ont fait mordehaï et ses élèves malgré la menace qui pesait sur le peuple en ces temps obscures. De même aujourd’hui notre seule chance est l’attachement indéfectible des enfants à leur père par la Tora, voilà pourquoi interdire le Limoud Hatora massif du peuple juif est plus dangereux que le Corona et toutes les menaces les plus virulentes.Â
Renforçons-nous tous dans l’étude de la Tora et nous verrons la Géoula comme à Pourim.