188e goutte d’Emouna : « MON CÅ’UR EST À L’EST MAIS JE SUIS À L’OUEST »
BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
27.07.20– 6 Av 5780 (188ème GOUTTE)
« MON CŒUR EST À L’EST MAIS JE SUIS À L’OUEST »
Chère famille,
Un ami proche de la Yeshiva m’a cité une phrase merveilleuse que l’illustre sage et poète liturgique Tsadik Rabbi Yéouda Halévi composa: « Libi bémizrah’ véani bémaarav » « Mon cÅ“ur est à l’Est mais je suis à l’ouest ».
 L’Est symbolise l’endroit où se trouve la Chekhina et l’ouest correspond à l’éloignement d’Hachem: bien que notre cÅ“ur désire se rapprocher de notre Créateur, il peut malheureusement arriver que nous en soyons éloignés.
Le combat de la vie est de lutter contre le Yetser Ara’ qui veut nous empêcher d’arriver à destination. Nos pieds veulent parfois nous diriger vers des endroits nuisibles qui sont aux antipodes de la Tora, alors que nous désirons au fond de nous nous rapprocher d’Hachem.
Voilà comment des titulaires d’une foi qu’on pourrait penser extérieurement authentique, qui vont à la synagogue le matin et mangent « plus ou moins » Cacher, peuvent se retrouver l’après-midi sur les plages de Freshman ou Freswooman, et dans les boîtes de nuit.
Notre cÅ“ur est à cet instant avec Hachem que nous aimons sincèrement, mais le Yetser Ara nous empêche de réaliser que nos pieds vont tout à fait à l’encontre de notre réelle volonté.
Si le Tsadik Rabbi Yéouda Halévi a parlé ainsi, que devons-nous dire nous qui sommes si éloignés de ces grandes Lumières. L’avantage de ces Gdolim est qu’ils sont conscients de leur niveau spirituel et remarquent tout de suite leurs moindres écarts, ce qui leur permet de se repentir et de revenir aussitôt vers Hachem.
Voilà pourquoi il est impératif de faire un Bilan de conscience régulier afin de pouvoir vivre dans la vérité. Notre cÅ“ur et nos pieds marcheront alors dans la même direction: celle de se rapprocher d’Hachem et d’accomplir Sa volonté.