97e goutte d’Emouna :  « Celui qui consulte un sage est comme s’il recherche la face de la Chekhina »

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
15.02.22 Р14 Adar 1 5782 (97̬me GOUTTE)

KI TISSA

 « Celui qui consulte un sage est comme s’il recherche la face de la Chekhina »

 

Dans la Paracha de Ki Tissa que nous allobns lire ce shabbat, la Torah parle de la Emounat ‘Hakhamim, la foi dans nos Sages, qui est un élément des plus importants.

Après l’évocation de la faute du veau d’or[1], Hachem demande à Moshé de s’éloigner du camp d’Israël afin que la chekhina puisse se dévoiler à lui, comme il est écrit : « Et Moshé prit sa tente pour la dresser hors du camp, loin de son enceinte, et il la nomma Tente d’assignation, de sorte que tout celui qui cherchait Hachem devait se rendre hors du camp dans la Tente d’assignation. »

Rachi nous apprend que le passage « tout celui qui cherchait Hachem » nous enseigne que celui qui consulte un Sage est considéré comme s’il recherchait la face de la Chekhina, ou bien, en d’autres termes, comme s’il se consultait avec Hachem Itbarakh.

Cette révélation est exceptionnelle. Elle nous offre une possibilité inespérée d’accéder à Hachem et de pouvoir Le consulter, afin de savoir comment accomplir Sa volonté.

Mon maître, Rabbi Makhlouf F’hima, grande lumière de Bné Brak, m’a enseigné quelque chose qui m’a sauvé la vie. Le ‘Hazon Ich, qui fut le Maître de la génération précédente où les juifs montèrent massivement en Terre d’Israël, révéla au peuple que  du fait que  la plupart des gens ne connaissaient pas assez la Tora pour pouvoir trancher la Halakha, il convenait de questionner les Maîtres de la génération qui portaient le Message Divin.

 Par ailleurs, étant donné que « l’homme est proche de lui-même », « Adam karov etsel atsmo », il n’est pas capable d’avoir un jugement neutre sur sa propre personne ce qui l’empèche de prendre correctement des décisions personnelles. De la même manière que la halakha dispose qu’un homme ne peut juger ses proches, il ne peut donc encore moins se juger lui-même… puisqu’il a un intérêt direct dans l’affaire qui le concerne. L’homme peut donc être influencé par son Yetser Hara qui peut le corrompre par des passions et des pulsions qui l’éloigneront de la Volonté d’Hachem et de la Vérité.

Voilà pourquoi la meilleure façon de rechercher la Volonté du Créateur est d’interroger nos Maîtres qui, n’ayant aucun intérêt, sont inspirés par Hachem pour nous guider dans la voie des Tsadikim qui nous convient le mieux.

Questionner nos Sages est donc le gage d’une vie de vérité, et nous permet d’évincer tous les doutes que le Yetser ‘Ara veut semer dans nos vies. Heureux l’homme qui consulte les Sages et vit donc une vie de vérité, de lumière et d’Eternité

[1] Chemot 33,7

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