95e goutte d’Emouna : Pourim : la joie

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
06.03.25 – 6 Adar 5785 (95ème GOUTTE) – TETSAVE

POURIM : LA JOIE

 

Chère famille, 

Comme vous le savez tous, nous nous approchons de la fête de Pourim qui est une fête dominée par la liesse, la joie et l’ivresse, comme nous le commande singulièrement la Halakha. 

Au sujet de la joie, je tenais à vous faire partager une halakha du Rambam que mon Maître, ma lumière, Rabbi Moshé ‘Haliwa, m’a rapporté ce shabbat selon laquelle Hachem ordonne aux Bné Israël d’être dans la joie le shabbat et les fêtes. 

Rav Moshé a précisé que cet ordre n’a pas été uniquement donné à celui qui est déjà heureux et qui a toutes les raisons de l’être, mais également à celui qui est affecté et éprouvé par de dures épreuves de l’existence et qui doit les mettre entre parenthèses pour laisser triompher la joie et le bonheur, au moment où Hachem le lui ordonne. 

Ceci nous rappelle une grande base de la Tora: nous devons être des Avadim du Roi, des serviteurs d’Hachem. Un maître ne s’inquiète effectivement pas de l’état de son serviteur lorsqu’il le somme d’accomplir une besogne. Qu’il soit en forme ou fatigué, heureux ou triste, ce dernier exécute sa volonté de façon inconditionnelle, quel qu’en soient les circonstances. 

Le serviteur d’Hachem doit également mettre ses états d’âme de côté pour faire triompher la Volonté de Son Créateur. Etre heureux quand il le doit (à Pourim, Soukkot, Simh’a Tora, Yom Tov, Shabbat), et endeuillé quand il le doit (à Ticha Béav ou quand il perd un proche). 

De ce fait, même si un homme perd ‘has véshalom un être cher un jeudi, si une fête comme Pessah’ ou Soukkot tombe le vendredi, elle met fin aux 7 jours de deuil et cet homme doit être capable de se réjouir avec Hachem en faisant fi de ce qu’il vient de subir. 

Cette épreuve est tellement difficile que le Gaon de Vilna disait que la mitsva la plus difficile à ses yeux était d’être dans la joie durant Soukkot car il s’agit de se réjouir à chaque seconde de la fête, sans être envahi par la moindre angoisse ou la moindre contrariété. 

L’homme qui atteint ces niveaux est considéré comme le Serviteur d’Hachem qui vit comme son Maître le lui demande. 

Ayons tous le mérite de pouvoir en faire partie, car vivre comme Hachem nous demande est le seul gage du bonheur dans ce monde et dans le monde à venir.

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