72e goutte d’Emouna : La Manne dévoile la tsidkout de la personne
BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
03.02.25 – 5 Chevat 5785 (72ème GOUTTE) – BECHALAH  Â
Hachem préserve l’honneur de Son peuple
Chère famille,
Nous avons vu dans la Paracha Bo lue la semaine dernière la plaie de l’obscurité au cours de laquelle Hachem fit disparaître les 4/5ème du peuple qui devaient mourir. Il est cependant étonnant de voir qu’ Hachem ne les fit pas mourir au vu et au su de tous, puisqu’ils méritaient sans aucun doute d’être punis pour avoir manquer de foi envers l’Eternel Qui leur avait promis de les délivrer par l’intermédiaire de Moshé?Â
Au chapitre 10, versets 22 – 23, il est écrit: « Moshé dirigea sa main vers le ciel, et d’épaisses ténèbres couvrirent le pays d’Egypte, durant trois jours. On ne se voyait pas l’un l’autre et nul ne se leva de sa place, durant trois jours; mais tous les enfants d’Israël jouissaient de la lumière dans leurs demeures« .Â
Rachi explique qu’il faisait tellement obscur pendant les trois premiers jours qu’il était impossible de voir son prochain, puis que les ténèbres redoublèrent tellement qu’elles empêchaient d’effectuer tout mouvement pendant les trois jours suivants. Par le biais des ténèbres, Hachem désirait tuer les impies des Bné Israël qui ne voulaient pas sortir d’Egypte sans que les Egyptiens s’en rendent compte et puissent penser qu’Hachem s’en prenait aussi à Ses enfants.Â
Tel un père qui tente par tous les moyens de dissimuler les défauts de ses enfants qu’il aime tant, Hachem se soucie de préserver l’honneur de Ses enfants même quand ces derniers ne sont pas toujours méritants.
Ceci doit nous amener à nous emplir de miséricorde envers nos frères éloignés qui peuvent se tromper, et à appliquer l’importante mitsva de « Bétsédèk tichpot ‘amitékha » qui consiste à juger favorablement notre prochain. Une telle attitude réjouit effectivement tout particulièrement Hachem Qui est très heureux et fier de voir un de Ses fils prendre la défense de son frère. Elle éveille la Miséricorde céleste sur la personne qui juge favorablement son prochain et lui permet de se rapprocher encore plus facilement de son Créateur.Â
Si nous nous efforçons tous de ne pas faire de médisance sur le peuple, un torrent de miséricorde se déversera donc sur nous et déclenchera B’H la Géoula.Â
Que nous ayons le mérite de juger notre prochain avec miséricorde et amour, afin qu’Hachem nous juge de même en retour.Â