6e goutte d’Emouna : Résister dans notre foi : notre mission

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
10.10.21 – 4 Heshvan 5781 (6ème GOUTTE)

 

Résister dans notre foi : notre mission

 

Les paroles prononcées par Rav Chlomo Bravda, un des grands Maîtres de la pensée juive de notre génération sur la paracha Béréchit, conviennent également à la paracha de Lékh Lekha que nous allons lire la semaine prochaine.

Il expliquait, au nom du Rambam, que le rôle des nations et des différentes religions a toujours été de nous mettre à l’épreuve dans notre foi.

Les chrétiens tout comme les musulmans prétendent qu’Hachem a abandonné le peuple juif, suite à la faute du veau d’or, et les a pris comme peuples élus à la place. ‘Has véchalom de croire à de tels mensonges !

Dans notre Tora Hakédocha, il est stipulé, que jamais Hachem ne nous échangera contre un autre peuple, depuis l’élection au Mont Sinaï, jusqu’à la fin des temps.

Les nations se sont levées les unes après les autres pour essayer d’affaiblir notre foi, en une délivrance imminente.

Cela ressemble à l’histoire rapportée dans le Midrach Eikha Rabba, d’un roi, qui avait épousé une jeune kala. Quelques jours après le mariage, il s’était retiré pour des affaires importantes, qu’il avait à régler.

Les années passaient et la jeune épouse attendait toujours avec confiance le retour de son bien-aimé. Mais lorsqu’elle sortait dans les jardins du palais, elle était la risée des voisines mal intentionnées, qui ne cessaient de lui répéter que le roi l’avait abandonnée à tout jamais.

Chaque jour, cette scène se reproduisait, les voisines la poussaient à abandonner tout espoir, à changer son comportement et laisser de côté sa dignité, sa fidélité au règlement de la maison royale. Elles l’incitaient à se débaucher à se dévoyer, à épouser les mauvaises mœurs « plus porteuses » de la société ambiante.

Certes, l’entourage l’incitait à abandonner le joug pesant et difficile que le roi lui avait imposé dans la kétouba du mariage, mais la reine résista héroïquement. Elle fut seule à croire et à espérer le retour du roi.

Les mauvaises influences et les tentations multiples n’avaient aucune prise sur elle.

Cette allégorie est, bien entendu, l’histoire du mariage entre Hachem et l’assemblée d’Israël.

Á plusieurs époques de notre histoire : l’inquisition, les croisades, la Choa…, les nations du monde ont essayé de nous convertir, nous assimiler, nous exterminer…

Mais l’engagement « na’assé Vénichm’a » n’a pas souffert d’une ride ! On tente de nous faire abandonner notre pudeur, notre sainteté, notre honnêteté, notre intégrité, en discréditant la Tora.

Mais tout, comme cette kala, nous devons rester confiants et fidèles à D.

Imaginons un instant, le bonheur du roi dans cette allégorie du Midrach Rabba, de voir sa princesse fidèle, malgré toutes ces épreuves et ce temps passé !

Perdurer dans l’épreuve de la foi procure à Hachem une joie indicible. Notre salaire sera proportionnel aux efforts investis.

Ce chemin nous a été inspiré par Avraham ha’ivri, l’hébreu, appelé ainsi, parce qu’il était de l’autre côté du fleuve, c’est à dire que tout le monde était idolâtre à son époque, et lui croyait, seul, en Hachem, malgré les agressions physiques et spirituelles qu’il subissait.

Il vivait à contre-courant et restait attaché à la vie, à la lumière et à la Vérité. Ainsi il a ancré en nous, jusqu’à la fin des temps, cette résistance et cette croyance en l’Éternel, Maître de tous les bienfaits et Seul digne de foi et de confiance.

Qu’on ait le mérite de résister aux mauvaises influences, c’est le défi de toute notre vie !

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