49e goutte d’Emouna : Qu’Hachem te place comme Éphraïm et comme Ménaché

BECHEM HACHEM NA’ASSE VENATSLIAKH
08.01.20 Р11 Tevet 5780 (49̬me GOUTTE)

VAYÉ’HI

                                  

Qu’Hachem te place comme Éphraïm et comme Ménaché

 

Au terme de cette tournée extraordinaire, je voudrais vous faire partager une de mes pensées.

Dans le livre Quelques gouttes de Lumière pour l’Éternité, nous nous demandions pourquoi Ya’acov Avinou montra à ses enfants la bénédiction pour les générations à venir :

« Qu’Hachem te place comme Éphraïm et comme Ménaché », c’est ainsi que les pères devraient bénir leurs fils.

D’autres tsaddikim en apparence plus grands, auraient pu être cités par Ya’acov Avinou : Avraham ou Yits’hak nos saints patriarches ou d’autres chevatim.

Une réponse extraordinaire est rapportée par Rav Chmouel Ominer, tsaddik de Jérusalem. Mais je voudrais vous donner ici une réponse plus répandue.

Nous savons que lorsque Ya’acov a béni l’aîné avec la main gauche et le cadet avec la main droite, alors que ça aurait dû être l’inverse, le cadet ne s’en est pas enorgueilli et l’aîné ne s’en est pas plaint.

« Israël étendit sa main droite, l’imposa sur la tête d’Éphraïm, qui était le plus jeune et mit la main gauche sur la tête de Ménaché. Il croisa ses mains, car Menaché était l’aîné. » (Chapitre 48, verset 14)

Ya’acov Avinou est resté admiratif, face à cette fraternité exemplaire, qu’il a voulue transmettre aux générations futures.

Qu’y a-t-il de si merveilleux ?

Un homme, lorsqu’il reçoit quelque chose à la place d’un autre, a tendance à déprécier l’autre, se sentant de ce fait supérieur.

Il n’en fut pas ainsi pour Éphraïm, qui garda la même estime et le même respect pour son frère aîné.

Ménaché, quant à lui, ne se plaignit pas et ne remit pas en cause la façon d’agir de Ya’acov Avinou, qui était considéré comme le géant de la génération.

Face à cette foi inébranlable, Ya’acov Avinou resta admiratif. Il pressentait que cette qualité remarquable était indispensable, pour traverser les exils, jusqu’à la venue du Machiah’.

Il sentait qu’il fallait bénir chaque enfant, pour qu’il hérite de cette qualité.

Nous nous souvenons d’une goutte de Lumière, où nous parlions de cette foi dans les Sages, qui était une question de survie, lors du combat entre Ya’acov et l’ange d’‘Essav, qui voulut l’atteindre au nerf sciatique, symbole de la émounat ‘hakhamim.

Nous avions dit que le monde serait de plus en plus obscur (symbolisé par la poussière, qui monta lors de ce combat jusqu’au trône céleste), et que c’est seulement en restant attachés à la Tora et à nos Sages, que nous aurions une chance de survivre, pour mériter la vie éternelle.

Réfléchissons au sens de cette bénédiction !

Seul un frère capable de ne pas se sentir supérieur, comme Éphraïm peut avoir la foi dans les Sages comme Ménaché.

Ceci présuppose une grande humilité et une connaissance de ses limites.

Voilà pourquoi, cette bénédiction était, en fait, liée et complémentaire.

J’espère que par votre mérite, cette interprétation, que je viens de découvrir est en phase avec la Vérité de la Tora.

Que nous ayons le mérite de recevoir cette bénédiction de l’humilité et de la foi dans nos Sages, qui nous permettra de vivre les temps du Machiah’ !

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