43e goutte d’Emouna : La vraie vie

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
31.12.19 – 3 Tevet 5780 (43ème GOUTTE)

VAYGACH

                                                             

La vraie vie

Affinons notre réflexion, en nous interrogeant sur le sens de la vie et sa présentation dans la Tora.

En souvenir de mon Papa, ‘alav hachalom, permettez-moi de rapporter des paroles des Quelques gouttes de Lumière pour l’Éternité, paracha Vayigach (1): La définition de la Vie et sa préservation selon la Tora.

Quand Yéhouda défend la cause de Binyamin gardé en otage, devant le vice-roi, il s’exprime en ces termes :

« Ki ekh é’élé él avi, véana’ar énénou iti, pen éré bara’ achère yimtsa ète avi. » – « Comment monterai-je vers mon père (Ya’acov) si le garçon n’est pas avec moi ? Pourrais-je voir la douleur, qui accablerait mon père ? » (Béréchit 44,34)

Yéhouda est ici l’archétype du yéhoudi du (juif).

Il s’adresse au monde, en disant : « Comment me présenterais-je devant Hakadoch baroukh hou, vide des jours de ma jeunesse, qui auraient dû être remplis par l’étude, l’éducation et l’élévation spirituelle ? Comment pourrais-je supporter Sa douleur ? »

Hachem m’a offert une si belle occasion de profiter de la lumière de la Tora. Cette merveilleuse explication est une leçon pour la vie de tous les jours.

En effet, c’est la meilleure réponse, que l’on puisse donner au monde grec et à ses débordements.

Le monde occidental fait miroiter les jouissances de ce monde-ci et prône le laisser-aller des plaisirs éphémères…

Chaque yéhoudi doit remettre en cause ses habitudes, son laxisme, sa paresse physique et intellectuelle.

Toute perte de temps est une déviation, qui le détourne de sa ‘avoda et de sa préparation au monde futur.

Papa a illustré merveilleusement cette pensée, lorsque le yetser hara’ tenta de le séduire par la réussite professionnelle.

Alors que nous vivions au Maroc, il se vit proposer la direction générale de Fiat dans une grande partie du pays. Pensant à notre éducation, il décida avec maman, de se déraciner du pays natal, conscient que l’avenir du judaïsme, de la Tora et des mitsvot était de plus en plus compromis.

Cette décision a demandé une grande dose de foi, de clairvoyance, et une volonté sincère de rechercher la Vérité.

La preuve, est que comme je le rapportais dans le livre, même si nous nous sommes trompés de ville, en choisissant Toulouse, qui n’était pas des plus florissantes dans le domaine de la Tora, Hachem a eu pitié de moi et m’a permis une vingtaine d’années plus tard, de résider à Bné Brak, capitale mondiale de la Tora.

Hachem sonde les cœurs et la volonté de ses enfants.

Qu’à la mémoire de Papa, nous ayons tous le mérite de faire triompher la Tora, de chasser les illusions de ce monde, parvenir à l’harmonie et optimiser notre temps, pour vivre dans la ménou’ha : la sérénité !

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