43e goutte d’Emouna : ‘Hanoukka : s’adonner à Hachem avec simplicité

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
15.12.20 – 29 Kislev 5781 (43ème GOUTTE)

MIKKETS

                                  

‘Hanoukka : s’adonner à Hachem avec simplicité

 

Je tiens à vous faire partager les paroles d’une grande lumière d’Israël : le Rav Ménakhem Stein chlita.

Nous voyons qu’à ‘Hanoukka, nos ennemis incarnés par l’idéologie de la philosophie grecque, ont tenté de nous éloigner de la Volonté d’Hachem, notamment à travers les lois sans explications : « léa’aviram mi ‘houqué rétsonakh. »

Les philosophes ne sont pas dérangés quand nous respectons les commandements « logiques »comme le respect des parents, ne pas tuer, ne pas voler, pratiquer la charité.

Ce qui les perturbe profondément est notre fidélité à l’accomplissement des commandements sans raison, comme le fait de ne pas porter d’étoffe de lin et de laine, ou encore de ne pas manger de porc…

Force est de constater que les décrets d’interdiction, pris contre les juifs visaient justement des ‘houquim, c’est-à-dire, des lois sans raison intelligible pour l’être humain : chabbat, la mila, et la fixation du mois ‘hodech, que nos Sages appréhendent par rapport aux lois de pureté familiale.

Les grecs nourrissent une haine profonde, pour tout ce qui relève de la foi aveugle en Hachem.

Tout ce qu’ils font dans leur vie est motivé par la même finalité : servir leur être. Ils ont développé le culte du corps et de la personnalité, en créant les jeux olympiques.

 

La néchama qui est invisible et insondable était donc combattue avec force.

Ils ont, de même, légiféré contre les ‘houquim, la façon de s’attacher le plus à Hachem Itbarakh, puisque leur compréhension est cachée. En s’annulant, on s’approche de l’infini, de l’Éternel.

L’étude de la Tora était également formellement interdite, puisqu’elle n’a en soi aucune finalité, et qu’elle est étudiée pour la gloire d’Hachem : « Tora lichma. »

Ils ont tenté de semer dans le monde le triomphe et le culte du corps, obscurcissant ainsi les yeux de la génération, par la séduction des plaisirs de ce monde.

Notre revanche, est donc de faire triompher la lumière, incarnée par la néchama, qui fonctionne selon des lois insondables.

S’efforcer de comprendre la Tora en profondeur est donc la réparation de ce que les grecs ont voulu détruire.

Nous pouvons ajouter, pour illustrer ce combat entre le corps et l’âme, qu’à chaque fois que des peuples ennemis ont attaqué les bné Israël, avec des armes pour les anéantir physiquement, la riposte a été spirituelle. L’histoire foisonne d’exemples : Pourim, la Shoa…

Á l’appel de Mordékhaϊ, le Maître de la génération, les juifs s’unirent pour trois jours de jeûnes et de téfilot.

En revanche, chaque fois qu’on s’en est pris à nous spirituellement, en nous laissant le choix entre la mort ou l’assimilation, nous n’avons pas hésité à nous battre, jusqu’à notre dernière goutte de sang.

Ce fut le cas durant, ‘Hanoukka ou l’Inquisition où de nombreux juifs payèrent de leur vie, pour rester les enfants d’Hachem. 

Cela semble contradictoire, mais ça ne l’est qu’en apparence !

Lorsqu’on s’attaque au corps, ce dernier est entre les mains d’Hachem, des téfilot doivent suffire pour empêcher nos ennemis d’attenter à ce corps.

En revanche, lorsque nos ennemis attaquent l’âme, c’est à Hachem qu’ils veulent s’en prendre, en voulant nous assimiler à des volontés étrangères.

N’ayant rien de plus précieux que notre âme, nous sommes prêts à sacrifier notre vie, pour préserver la gloire d’Hachem.

La civilisation grecque a tenté de nous aveugler par le culte du corps, des passions et des pulsions de ce monde-ci, qui doit être vécu selon eux, comme une fin en soi.

Voilà pourquoi, nous devons être prêts à donner notre vie pour faire triompher notre âme, c’est-à-dire briser nos passions pour accomplir la Volonté du Créateur.

On comprend mieux alors le commentaire du Levouch, rapporté par le Michna Broura, dans les premières lois de ‘Hanoukka.

Á ‘Hanoukka, on s’est attaqué à l’âme du peuple juif. Les jours de ‘Hanoukka sont des jours où l’on chante le hallel.

La reconnaissance et les louanges adressées à Hachem, passent par la voix : l’expression de l’âme, que nos ennemis voulurent anéantir.

En revanche, Pourim est célébré comme un jour de joie. Comme c’est le corps du peuple juif qu’on a voulu détruire, alors c’est ce corps qui doit célébrer la victoire, par un festin.

Que nous ayons le mérite de voir le triomphe de la lumière sur l’obscurité, de l’âme sur le corps, célébrée par le dévoilement du Machiah’, dont l’une des grandes missions sera de montrer que le monde, dans lequel nous vivions n’était qu’obscurité, et que le monde de la Tora est la seule lumière !

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