42e goutte d’Emouna : La dernière guerre

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
30.12.19 – 2 Tevet 5780 (42ème GOUTTE)

VAYGACH

                                  

La dernière guerre

 

Aujourd’hui est un jour très important pour nous, puisque nous célébrons l’anniversaire du retrait dans le monde de la Vérité de notre père, notre Lumière, Avi Mori Rav Makhlouf Ben Chaba Zora Abergel, de mémoire de juste béni, que son souvenir soit pour nous tous, source de bénédictions !

Je crois pouvoir dire sans me tromper que c’est grâce à lui et pour lui, que j’ai décidé de faire partager ma Tora, depuis qu’il a quitté ce monde.

À sa mémoire, j’ai décidé de mettre en place régulièrement une étude, pour faire vivre son souvenir, lui apporter des mérites et vous en apporter également à vous.

C’est le testament qu’il m’a laissé :

« Même si un jour tu mérites d’étudier jour et nuit, n’oublie jamais tes frères du peuple juif, fais leur partager ce que tu reçois. »

Tout est parti de là, car je ne suis que de la poussière et de la cendre, et je n’ai ni le niveau ni les connaissances nécessaires, pour prétendre écrire des paroles de Tora, face aux grands de notre génération.

Je voudrais vous rapporter une merveilleuse idée, que j’ai lue aujourd’hui, d’un Rav de Bné Brak, Rav Ya’acov, qui est contenue dans le dernier Kecher Chlomo (bulletin de liaison des anciens de la Yéchiva francophone de Bné Brak).

Il rapportait judicieusement que l’ennemi a changé de visage aujourd’hui.

Depuis le lendemain de la seconde guerre mondiale, les agressions que nous subissons ne sont plus aussi virulentes que celles subies dans le passé.

Bon nombre de nos frères furent prêts à rendre leur néchama, en sanctifiant le Nom d’Hachem, donnant leur vie pour l’Éternité, plutôt que d’accepter le mensonge.

Il faut reconnaître que le monde d’aujourd’hui a bien changé, nous vivons un temps de paix relatif, une ère de prospérité économique, où le luxe et le confort sont des besoins communs et répandus.

Le Rav comparait cela, à une mouche que l’on ne parviendrait pas à abattre par la violence à l’aide du torchon, on se rabattrait alors sur une méthode plus fallacieuse et pernicieuse, à savoir un fond de verre empli de miel, qui viendrait l’immobiliser.

Le yetser hara’ voyant que les exils successifs violents et sanguinaires n’ont pas eu raison des bné Israël, a décidé de tenter comme dernier recours, de nous séduire, en faisant appel aux passions et pulsions de ce monde.

La civilisation grecque prônait le culte du corps.

Ses influences essaient jusqu’à aujourd’hui de nous séduire, en nous faisant oublier notre mission dans ce monde : s’efforcer de mener une guerre contre le yetser hara’.

Rav Elkhanane Wasserman nous prévenait dans un commentaire sur Vayichla’h que nous rapportions dans une goutte de lumière précédente, relative à la prière de Ya’acov Avinou : « Sauve-moi de la main de mon frère, de la main d’‘Essav », l’agression du frère, avec sa tentative d’assimilation à ce monde, est bien plus redoutable et dommageable que la tentative de l’ennemi : ‘Essav dont nous nous prémunissons naturellement, l’ayant identifié en tant que tel.

Que nous ayons le mérite de voir clair, grâce à l’amour de l’effort, grâce à l’étude de la Tora, qui chassera l’obscurité et l’aveuglement, semés par le monde grec, qui se montre menaçant et pernicieux, jusqu’à aujourd’hui !

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