41e goutte d’Emouna : Ce qui rapproche le plus d’Hachem : Le combat de Yossef Hatsadik

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
13.12.20 Р27 Kislev 5781 (41̬me GOUTTE)

MIKKETS

 

Ce qui rapproche le plus d’Hachem : Le combat de Yossef Hatsadik

 

Dans la paracha Vayéchev / Mikkets, nous est livré le combat de Yossef Hatsaddik, pour ne pas succomber à la femme de Poutifar.

Elle le harcelait journellement pour le séduire. Elle menaçait de le jeter en prison, de le faire torturer ou de le rendre aveugle.

Il répondait à ces menaces par des psaumes ou par les « birkot hacha’har » -« D. délivre les prisonniers, redresse ceux qui sont courbés et rend les aveugles clairvoyants. »

 

De ce récit, le rav Éphraïm Anidjar nous apprend que les avances, les menaces, les marques d’affection sont les méthodes employées par le yetser hara’, pour nous faire succomber.

Yossef Hatsaddik parvint à se dominer et à s’enfuir des griffes de cette femme, en voyant devant lui « le visage de son père. »

D’autres disent non seulement celui de Ya’acov Avinou, mais également celui d’Yits’hak et d’Avraham avinou.

Au nom d’une passion, il ne pouvait pas interrompre la chaîne ô combien précieuse de la pureté du peuple d’Israël.

 

Pour parvenir à une telle abnégation et à une telle dimension, il fallait avoir une foi à toute épreuve et le digne héritier de Ya’acov, dont la vérité était la qualité intrinsèque. C’est ce « émet » distillé dans ses gènes, qui lui permit de résister aux tentations.

Le Midrach sur le début de la paracha nous enseigne que, la mer rouge s’enfuit devant le cercueil de Yossef, lors de la sortie d’Égypte, par son mérite.

Yossef reçut de son père une « kétonet passim »-« une tunique rayée. »Il ne faut pas lire « passim » mais « pass yam »- « traverse la mer. »

Comment Yossef a-t-il eu un tel mérite, que la mer s’ouvre devant son cercueil ?

« Hayam raa vayanoss » -« La mer vit (le cercueil) et s’enfuit devant lui. » (Hallel)

 

C’est « une mesure pour une mesure », il s’est enfui devant la femme de Poutifar et la mer va s’enfuir devant lui.

Il a su dominer sa propre nature, elle est, elle aussi, prête à se dominer. Nous voyons d’ici à quel point la pureté et la sainteté rapprochent d’Hachem et permettent à l’homme de transformer les lois de la Nature.

Rav Samuel, Roch yéchiva de Keter Chlomo, à Bné Brak, nous a brillamment commenté ce Midrach en disant qu’en fait Yossef, en ouvrant la mer, a ouvert la voie aux enfants d’Israël, pour qu’ils sortent d’un système aux mÅ“urs perverties.

C’est la fuite d’un système vers un autre, le passage de l’obscurité vers la lumière.

Nos commentateurs nos disent que sans Yossef il aurait été impossible de lutter contre le fléau des relations interdites, qui est une des fautes qui repousse le plus la Présence Divine, et dont le combat pour ne pas fauter, rapproche le plus de l’Éternel.

Par son comportement, Yossef a privé les hommes pervertis de leur alibi.

Sa piété, il l’a manifestée par sa chasteté et a mérité d’être appelé : « Yossef Hatsaddik ». Il a ainsi ouvert à ses descendants la voie pour vivre dans la « tahara ».

Que nous ayons le mérite de maintenir cette chaîne merveilleuse de la pureté du peuple juif, afin de mériter de voir le règne dévoilé d’Hachem de nos jours, Amen !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.