Torah de lumière

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
10.12.2020 Р24 Kislev 5781 (40^̬me GOUTTE)

VAYÉCHEV

 

Ce qui nous empêche de nous attacher à la lumière du monde

 

Dans Vayéchev, il est évoqué le douloureux récit de la disparition des enfants de Yéhouda, qui épousèrent l’un après l’autre, Tamar.

La Tora (Béréchit, Chapitre 38 verset 7 à 10), nous révèle la raison de leur mort prématurée :

« Vayé’hi ‘Er bekhor Yéhouda ra’ bé’éné Hachem vayamitéou Hachem »-« Et ce fut que ‘Er fut mauvais aux yeux d’Hachem, Hachem le tua.»

Yéhouda donna alors cette femme à son second fils, afin qu’ils perpétuent ensemble la lignée du défunt, comme le stipule la mitsva de yiboum (qui consiste à se marier avec la femme d’un frère, qui n’a pas laissé d’enfants, ‘has véchalom).

« ‘Onan comprit que cette postérité ne serait pas la sienne ; et lorsqu’il s’approchait de la femme de son frère, il détruisait sa semence (à terre), afin de ne pas donner de postérité à son frère. »

Ces deux fils corrompurent leur voie, « afin que leur femme ne fût pas mère, pour ne pas faire tort à leur beauté. » (Rachi)

Ils commirent une faute grave, qui empêche le « kecher », lien avec le Créateur. Aussi ne laissèrent-ils aucun souvenir, ni aucune trace dans ce monde !

Ces fautes rendent l’homme « pervers aux yeux d’Hachem. »

Ce péché était inconnu des hommes, y compris du père des deux fils, il n’était vu que par D. seul.

Il faut être conscient que le concept général d’une faute est de nous éloigner de la source de la Lumière du monde.

 

Il y a des transgressions qui nous empêchent plus que d’autres d’être proches d’Hachem.

Hachem étant le symbole de la sainteté et ces fautes étant le paroxysme de l’impureté, nous comprenons que ces deux concepts ne peuvent coexister ensemble.

Voilà pourquoi, le Chomer Émounim, qui comptait parmi les plus grands tsaddikim de la génération de la Shoa, décida de concentrer toutes ses forces pour essayer de préserver les enfants de ce fléau, qui déracine jour après jour, la sainteté du camp d’Israël et nous prive de ce sentiment tellement unique, de nous sentir attachés, en permanence à Hachem.

Nos Sages enseignent, en commentant un extrait du Talmud dans Sanhédrin, que la guerre de la fin des temps ne sera pas physique mais spirituelle. Ce sera la guerre de la pureté contre celle de l’impureté !

Voilà pourquoi, celui ou celle qui combat de toutes ses forces, pour résister au courant de la génération et garder sa pureté de fils et de fille d’Hachem, doit savoir que le monde repose sur lui ou sur elle et que leur conduite rapprochera, à chaque instant la venue du Machiah’.

Le salaire est en fonction de l’effort !

Que nous ayons tous le mérite de compter parmi ceux qui contribueront à la Rédemption finale, Amen !