231e goutte d’Emouna : Des dix jours à Soukkot : Passer de la foi à la confiance en Hachem

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
29.09.20 Р11 TICHRI 5781 (231̬me GOUTTE)

 

Des dix jours à Soukkot : Passer de la foi à la confiance en Hachem

 

Les dix jours de Téchouva nous séparent des fêtes de Soukkot. Nos commentateurs posent une question répandue : « Comment se fait-il que les fêtes de Soukkot se situent à cette période de l’année ? »

Les cabanes symbolisent les colonnes de nuées protectrices, qui nous ont escortées, lors de notre sortie d’Égypte et durant les quarante années de pérégrination dans le désert.

Ces fêtes auraient dû intervenir directement à l’issue de Pessa’h !

Si jamais ces fêtes avaient été fixées tout de suite après Pessa’h, où le temps est agréable et printanier, on aurait pu penser que le peuple juif sort dans les soukkot pour son confort et son intérêt personnels.

En effet, au printemps, il est très agréable d’aller camper à l’extérieur. En revanche, sortir après les dix jours de Téchouva, qui coïncident souvent avec la période d’automne, où les précipitations sont fréquentes et le climat peu enclin aux sorties, montre que nous faisons ces soukkot uniquement dans le but d’honorer la Volonté du Tout-Puissant. Nous pouvons exprimer, par nos efforts, notre amour pour la mitsva.

Avec l’aide du Ciel, je pense avoir découvert une explication, qui va dans le même sens, avec quelques autres nuances. Cet éclairage m’a été inspiré par un de mes Maîtres Rabbi Yossef Bentata.

Les jours de Roch Hachana et de Kippour, et les dix jours de Téchouva constituent un témoignage à Hachem de notre abnégation, de notre foi absolue et de l’annulation de notre volonté devant la Sienne.

Ce sont des jours qui nous permettent de montrer que nous désirons le règne d’Hachem, que nous L’appelons sincèrement :

 « Dévoile la splendeur de Ta majesté »… « Tu es notre Roi Saint »…

En un mot, ces fêtes sont le symbole de la émouna. Comme nous le rapportions dans le Livre des Quelques gouttes de Lumière pour l’Éternité, le ‘Hazon Ich enseigne que la émouna relève de la théorie.

Le stade supérieur est le bita’hone : la concrétisation de la émouna, les travaux pratques, en quelque sorte. Par les actes, nous exprimons nos sentiments envers Hachem.

Dire qu’Hachem est notre Roi, que nous voulons vivre avec Lui est très simple et n’engage à rien.

Voilà pourquoi, Hachem nous a donné la possibilité de passer de la émouna au bita’hone, en entrant dans la soukka, en se nichant sous Ses ailes protectrices, après avoir proclamé Sa royauté.

Comment allons-nous nous comporter dans cette soukka ?

Allons-nous nous réjouir de cette proximité avec Hachem, ou allons-nous prier pour que des pluies abondantes nous exemptent de cette mitsva, pour retourner dans le confort et le luxe de nos habitations fixes ?

L’homme heureux, qui quitte tous les bienfaits de ce monde-ci, montre que la seule protection n’est pas de se placer dans des boomkers, mais sous la tutelle d’Hachem.

C’est l’essence même du bita’hone !

Voilà pourquoi, Hachem a fixé Soukkot à cette date, nous permettant de passer de la foi à la confiance en Hachem et d’imprimer en nous le sens de l’existence d’un yéhoudi.

Vous pouvez écouter ce commentaire sur le Site www.torahdelumiere.com, dans une version plus développée « La joie d’être les enfants d’Hachem.»

Qu’Hachem nous permette de vivre Soukkot pleinement ! Cette fête nous emplit le cœur d’une lumière et d’une joie infinies !

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