199e goutte d’Emouna : Lois du Chéma’ Israël (Suite)

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
12.08.20 Р22 Av 5780 (199̬me GOUTTE)

Lois du Chéma’ Israël (Suite)

 

Pour le Chéma’ du soir, le temps de la récitation est, a priori, de la sortie des étoiles, jusqu’à la moitié de la nuit (et le plus tôt est le mieux.)

A posteriori, on pourra lire jusqu’à l’aurore. Dans des cas de force majeure, celui qui récite le Chéma’ du soir, entre l’aurore et le nets ha’hama, sera quitte.

Il convient de rajouter aux lois énoncées précédemment, relatives au Chéma’ du matin, que le Choul’han ‘Aroukh pense qu’il vaut mieux réciter le Chéma’ du matin et faire la ‘amida avec le talith et les téfilines qu’en collectivité, dépourvu de ces derniers.

C’est pourquoi, si on va à l’office public et qu’on n’a pas son talith et ses téfilines, il vaudra mieux attendre que le tsibour finisse la ‘amida et emprunter à un des fidèles les objets du culte indispensables.

Le Chéma’ doit être récité avec concentration et ferveur, en langue sainte, à l’inverse de la ‘amida qui peut être dite dans sa langue natale, car il convient de comprendre les paroles adressées à Hachem.

On devra faire attention à prononcer chaque mot, et à ce que l’oreille entende les mots prononcés par notre bouche.

Réciter le Chéma’ mentalement ne nous acquitte pas de la mitsva du Chéma’.

Le Traité Brakhot dispose que tout celui qui lit le Chéma’ en énonçant chaque lettre de chaque mot, verra son Guéhinom refroidi.

Du fait qu’il va contre la nature humaine, qui est empressée pour faire la Volonté de Son Créateur, alors Hachem également modifie en retour, la nature de la Géhenne.

Au moment du Chéma’, on devra penser au sens des mots que l’on prononce, au moins à « Chéma’ Israël, Hachem Elokénou, Hachem Ekhad »-« Écoute Israël, L’Éternel est notre D’, l’Éternel est un », sans quoi on n’est pas quitte de la mitsva de réciter le Chéma’ :

  • que l’on s’apprête à accomplir un commandement positif de la Tora
  • qu’Hachem est Unique
  • qu’Il règne dans les quatre points cardinaux, sur la terre et dans les sept cieux
  • qu’on est prêt à mourir pour la gloire du Créateur et pour sanctifier Son Nom
  • que l’on prend sur nous le joug de la royauté Céleste.

Rabbi Baroukh Tolédano zatsal précise dans son Kitsour Choulkhan Aroukh, qu’en pensant à toutes ces kavanot, l’homme éradique le yetser hara’ de devant Lui, et libère son esprit de toutes forces ou toutes volontés étrangères à l’immanence d’Hachem.

Ainsi il est prêt à être un serviteur authentique d’Hachem.

Il précise aussi au nom du Kaf Ha’haïm que la récitation du kriat Chéma’ avec ferveur, répare la faute de la semence en vain, qui a des conséquences terribles sur la destruction des mondes célestes et des répercussions non moins dramatiques sur terre.

Que nous ayons le mérite de nous renforcer dans ces lois relatives au Chéma’ Israël, afin de nous élever dans notre ‘avodat Hachem, et d’être prêts à recevoir le Machia’h de nos jours, Amen !

Il convient notamment de se battre pour respecter les horaires de lecture (surtout du matin) en ces temps de vacances où le yetser hara’ est loin d’être en vacances !

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