230e goutte d’Emouna : Chémini ‘atséret / Sim’hat Tora : Fiers d’être les enfants d’Hachem

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
22.10.24 – 20 Tichri 5784 (230ème GOUTTE)

 

Chémini ‘atséret / Sim’hat Tora : Fiers d’être les enfants d’Hachem

 

Nous nous approchons des derniers jours de fête. En Eretz Israël, chémini ‘atséret et Simh’at Tora ont lieu le même jour, mais en dehors d’Israël, chémini ‘atséret est le premier jour, suivi de Simh’at Tora.

La Tora rapporte la signification de ce jour de chémini ‘atséret qui vient clôturer ces fêtes de Soukkot. Nous savons qu’à Soukkot, on offrait les sacrifices à Hachem pour les bné Israël ainsi que pour les nations.

Rachi rapporte que ces fêtes ressemblent à l’histoire d’un roi avec les proches de sa famille. Ce généreux roi avait convoqué tous ses sujets à une semaine de festivités dans son palais.

 

Le jour où il prend congé de ses sujets, il convoque les proches membres de sa famille, auxquels il dit :

 

« Kaché ‘alay peridatkhem »-« Il m’est difficile de me séparer de vous » « d’autant plus que je n’ai pas eu le temps de profiter de vous.

Qu’on renvoie tous les invités et que vous restiez seuls avec moi, afin que l’on se délecte d’une dernière journée dans l’intimité. »

De même, les nations et Israël étant mélangés durant cette fête de Soukkot, Hachem témoigne de Son amour particulier envers nous, en nous demandant de faire ce dernier jour de fête, qui relie seulement l’Éternel à Ses enfants.

Simh’at Tora est, quant à elle, la fête de la joie de la Tora.

La joie de terminer les cinq livres de la Tora, mais également la joie de les recommencer puisqu’on lit à la fois, Vézoth Haberakha (dernière paracha du ‘houmach) et que l’on enchaîne avec Béréchit (qui est la première), afin d’exprimer notre volonté de ne jamais rompre notre lien éternel avec Hachem et sa Tora.

Certains se demandent ce que l’on gagne à répéter inlassablement le ‘houmach depuis des millénaires. On tourne en rond, prétendent-ils !

Un ami, Matouk Dorone Guéniche, qu’Hachem le gratifie de son zivoug cette année, m’avait un jour rapporté les paroles du Roch Yéchiva Kétana de Pavé, Rav Benichou.

Dans la vie, il y a deux façons de tourner en rond :

  • soit de rester sur place,
  • soit de s’élever à la manière d’une hélice.

Celui qui s’applique à ne faire qu’un avec son étude de la Tora, peut s’élever d’année en année, jusqu’à atteindre le Trône Céleste.

Rav Imanouel Tolédano, mon Maître, ma Lumière, m’avait un jour enseigné, que ces fêtes de Soukkot sont destinées à nous permettre de prendre conscience de l’amour infini d’Hachem pour Ses enfants.

Hachem est à la fois, notre Père, notre Roi mais aussi notre Rav :

  • Notre Père, parce que c’est dans le désert, qu’Il a pourvu à tous nos besoins : en nous donnant les soukkot comme habitations, pour nous préserver des intempéries, des animaux malfaisants et la manne pour nous sustenter…

C’est le rôle paternel, que de s’occuper de notre subsistance.

  • Notre Roi, parce qu’Hachem a assuré notre protection tant lors de la sortie d’Égypte que durant les quarante années, où Il a miraculeusement empêché nos ennemis de nous nuire.

C’est le rôle du Roi que d’assurer la protection de ses sujets.

  • Notre Rav, parce qu’Hachem nous a enseigné la Tora durant ces quarante années dans le désert, en libérant les bné Israël de toutes astreintes matérielles.

Hachem voulait qu’avant d’entrer en terre d’Israël, où ils devraient s’adonner à des tâches serviles, pour aménager le territoire, ils puissent s’investir corps et âme à l’étude de la Tora.

De même, il est bon pour un jeune homme et une jeune fille de consacrer une ou plusieurs années, de Tora, Yéchiva et séminaire, avant d’entrer dans la vie active.

Nous tirons cet enseignement du plan mis en œuvre par Hachem.

C’est aussi une des raisons pour laquelle ils n’avaient même pas à digérer leur alimentation, la manne ne laissant aucun déchet.

Ainsi, ils étaient toujours propres et prêts à étudier la Tora de la bouche de leur Maître, Hachem.

En pensant que nous avons un D. aussi généreux et aussi présent, qui remplit ces trois fonctions jusqu’à aujourd’hui, on éprouve une joie intense et naturelle.

Cette joie est celle que j’ai exposée dans un cours Audio, que je vous invite à retrouver sur www.torahdelumiere.com (cours Audio) intitulé « La joie d’être les enfants du Roi ».

Ce bonheur peut être ressenti lorsque nous prenons conscience que la Tora est le plus beau joyau au monde, la plus grande source de Lumière de Vérité et d’Éternité.

Imaginons un seul instant, qu’une épidémie, ‘has véchalom, décime une partie conséquente du globe, au fur et à mesure, faisant des ravages et créant une panique générale. Que fait le commun des mortels ?  Il cherche un remède qui peut sauver l’humanité…

La Tora est ce remède au mal qui décime chaque jour, des âmes, des couples, des enfants, des vies.

Ce mal est le yetser hara’.

Le Talmud Kidouchine 30b nous enseigne :

« J’ai créé le yetser hara’ et en compensation, l’antidote : la Tora.»

C’est le seul remède, ne cherchons pas ailleurs, et réjouissons-nous en ce jour de Simh’at Tora, d’avoir découvert l’élixir de vie, dansons et n’oublions jamais que c’est le seul à pouvoir nous sauver.

Ainsi la joie sera totale et éternelle, et le lien entre Hocha’ana rabba, Chémini ‘atséret et Simh’at Tora sera enfin retrouvé.

Hocha’ana rabba est littéralement le grand sauvetage : le moment ultime où l’on est scellé dans le livre de la vie, à l’issue de la veillée d’étude, qui ne s’opére que par la relation exclusive avec Hachem. 

Chémini ‘atséret nous fait prende conscience que la Tora est notre vie.

L’investissement de toutes nos forces dans l’étude du la Tora atteint son apothéose, lors de Simh’at Tora.

Je profite de ces jours de pénitence pour lancer un appel au nom de la Fondation Pour un Monde Meilleur, à tous ceux qui pourraient venir en aide aux tsaddikim sur lesquels le monde repose.

L’appel se maintient jusqu’aux fêtes de Sim’hat Tora, nos Sages nous disent que c’est une grande mitsva de distribuer de la tsédaka la veille de Soukkot, ainsi que le faisait Rav‘Haïm Vital, le plus proche élève du Arizal.

Nous connaissons des personnes exceptionnelles, qui entrent dans cette catégorie, je vous prie du fond du coeur de nous faire parvenir ceux que vous pourrez afin de leur venir en aide. Elles prieront pour vous et la tsédaka vous sauvera de la mort, comme nous l’enseigne le Talmud.

Nos remerciements vont à ceux qui ont directement répondus, présents, qu’ils soient bénis d’Hachem.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.