228e goutte d’Emouna : Hachem nous entend quand on l’appelle du fond du coeur

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
14.09.22 Р18 Eloul 5782 (228̬me GOUTTE)

KI TAVO

 

Hachem nous entend quand on l’appelle du fond du coeur

 

Notre paracha évoque au chapitre 26 (Versets 7-8) la force de la téfila, qui est reçue par Hachem. On nous rapporte le récit de la sortie d’Égypte et plus précisément de la libération des Bné Israël, consécutive à leur téfila.

« Nous avons crié vers Hachem, le D. de nos pères. Il a entendu notre voix, Il a vu notre affliction notre labeur et notre oppression.

Il nous a fait sortir d’Égypte d’une main forte, d’un bras étendu, par une grande peur, des signes et des prodiges. »

Nous avons la preuve de ce verset, que lorsque l’on se tourne vers Hachem et que l’on crie de tout son soûl. Il nous sort de tous nos problèmes. C’est une relation de cause à effet.

Je ressens d’autant plus la portée de ce commentaire, en ce jour où Hachem nous a gratifiés de la naissance d’un fils, Baroukh Hachem, né ce matin, en bonne santé.

Je n’ai pas de mots pour Le remercier de tous les miracles, qu’Il nous a offerts. Dans ces moments, nous pouvons ressentir que nous sommes entièrement dans Sa main, tributaire de Sa miséricorde exclusive, Seul Lui peut nous sauver.

« Son sauvetage est comme un clin d’oeil », et ne ressemble en rien à celui de l’homme !

Au milieu de l’accouchement, l’heure limite de la téfila approchait, quand ma femme m’a demandé de me rendre à la synagogue, pour ne pas rater cette occasion précieuse, d’implorer Hachem.

J’étais pourtant exempté de la prière en collectivité ainsi que le préconise la halakha : celui qui s’occupe d’une mitsva comme celle de soutenir sa femme lors de l’accouchement est exempté d’une autre mitsva : de prier avec minyane.

Par le courage qu’elle a eu de m’envoyer, j’ai eu la chance de prononcer les mots de téfila de tout mon cÅ“ur et avec des larmes, d’ouvrir l’Arche Sainte, (ce qui constitue une ségoula pour l’accouchement), de monter à la Tora.

Quand je suis revenu, un petit être commençait à pleurer et m’attendait sur le ventre de sa maman.

Quel bonheur de voir son fils, alors qu’on revient en courant de la téfila avec les téfilines sur la tête et le talith encore sur soi !

C’est dans ces moments-là, qu’on apprend à prier et qu’on prend conscience de la véritable portée de la prière. Elle arrive alors jusqu’au Ciel et nous libère de toutes nos épreuves.

Que nous ayons le mérite de nous renforcer dans la téfila avec un cœur sincère, pour recevoir le Machia’h de nos jours, Amen !

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