167e goutte d’Emouna : La meilleure arme contre l’Ennemi : La Prière

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
28.06.2020 Р6 Tamouz 5780 (167̬me GOUTTE)

La meilleure arme contre l’Ennemi : La Prière

 

Chère famille,

Nous voyons dans la Paracha Houkat un fait exceptionnel duquel nous devons tirer leçon.

Après qu’Aharon se soit retiré dans le monde de la Vérité, les peuples des Nations ont décidé d’attaquer Israël, voyant que les nuées de gloire qui surplombaient le camp d’Israël s’étaient retirées. En effet, nous savons que c’est par le mérite d’Aharon que nous avons été gratifiés de ces colonnes protectrices durant les pérégrinations dans le désert. Les peuples, ayant vu que les nuées avaient disparu, se sont dit qu’Hachem ne veillait plus sur nous, et ont alors décidé de nous nuire[1].

Ceci étant, Rachi relève quelque chose de surprenant : « Entendit le Kéna’ani, roi de ‘Arad, demeurant au sud, que venait Israël par le chemin de Atharim, il guerroya contre Israël, il en fait captif une captivité ». Le Midrash Tan’houma commente que l’ennemi demeurant au Sud, n’est autre qu’Amaleq. Or le verset parle du Kéna’ani ? En fait, Amaleq a changé sa langue pour parler celle de kéna’an, afin que les enfants d’Israël demandent dans leurs prières à Hachem de « donner les Kéna’ani dans leurs mains », bien que ce n’en fût pas. Israël a constaté que leurs vêtements étaient ceux d’Amaleq et leur langue celle de Kéna’an. Ils se sont dit : « Nous allons prier sans précision de nom », comme il est écrit au verset suivant : « si donner tu donnes « CE PEUPLE-CI » dans notre main… »

Nous voyons combien les peuples des Nations redoutent les prières d’Israël et savent qu’ils sont impuissants quand la voix de Yaacov résonne dans le Ciel. En effet, nous voyons encore ici, comment le pire ennemi d’Israël, Amaleq reconnaît son impuissance et ses limites face à nos prières du fond du cœur, c’est pourquoi ils ont tenté de nous induire en erreur dans nos prières.

Au regard de la situation au combien tendue que nous traversons aujourd’hui, nous devons prendre conscience de notre grande responsabilité dans la préservation du peuple juif à travers le monde.

Nous verrons avec l’aide du Ciel, dans la Paracha de cette semaine, comment Balak et Bil’am ont eux aussi pris conscience de cette réalité lorsqu’ils décidèrent d’engager les hostilités contre le Saint Peuple d’Israël.

Nous avons la solution au conflit et à la haine du monde contre notre Peuple : la prière et la Tora de chacun d’entre nous sont nos seuls boucliers.

 

 

[1] Ainsi commente le Traité Rosh Hachana, page 3 a, sur le 1er verset du chapitre 21 dans Paracha Houquat.

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