Torah de lumière

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
20.11.22 – 26 Mar ‘Hechvane 5783 (21^ème GOUTTE)

TOLEDOT

L’influence exceptionnelle des serviteurs d’Hachem

Nous avons vu dans la semaine précédente, pourquoi Hachem revient à plusieurs reprises sur le récit de la recherche de l’épouse d’Yits’hak par Éli’ézer.

De là, le Midrach affirme que les conversations des serviteurs des patriarches, sont plus chères à Hachem que la Tora des enfants.

À force de prononcer des paroles de foi en leur décrivant la Providence Divine, qui s’était dévoilée dans cette affaire, et de faire intervenir Hachem dans chacun des détails du récit, Éli’ézer est parvenu à ce que Lavan et Bethouel eux-mêmes, soient contraints et forcés de reconnaître la main d’Hachem.

Lorsqu’il leur a finalement demandé Rivka pour épouse pour le fils d’Avraham, ils ont répondu :

« Nous ne pouvons dire ni en bien ni en mal »

« Mi Hachem yatsa davar » – « D’Hachem est sortie la chose ».

Nous voyons d’ici, combien un homme croyant, qui se comporte sans compromission, sans peur d’accomplir la Volonté d’Hachem et qui témoigne publiquement sa reconnaissance, peut avoir le mérite de sanctifier le Nom de D. et rapprocher des frères éloignés de leur Père.

C’est une des mitsvot les plus chères de toute la Tora, car nous l’avions déjà vu, cela coïncide à sauver une vie non seulement dans ce monde mais pour l’Éternité!

Cet épisode s’est répété dans l’histoire, avec Yossef Hatsaddik qui malgré l’adversité, montre une telle foi en Hachem, qu’il est parvenu à ce que Pharaon, qui se prétendait, ‘has véchalom, comme une divinité, reconnaisse l’existence du Seul Créateur, le D. d’Israël et de l’humanité.

Voyant l’exemplarité de Yossef Hatsaddik à toute épreuve, il dut se rendre à l’évidence et faire des déclarations tout à fait inattendues. Nous apprenons d’ici la grande influence que l’on peut avoir sur nos frères du peuple juif et même des nations, par le simple fait de vivre en sanctifiant le Nom d’Hachem.

Un ami me rapportait récemment que le simple fait de mettre tous les jours ses téfilines devant son associé au travail, lui a donné l’envie de les mettre à son tour, alors qu’il les avait oubliés dans sa pochette, depuis sa Bar Mitsva !

Il n’a pas eu besoin de mots, l’exemple a suffi à raviver la flamme cachée au fond du cÅ“ur de ce juif israélien, qui avait perdu l’essentiel. Cette histoire est l’illustration parfaite de l’influence, que chaque serviteur d’Hachem peut avoir sur tous ses frères du peuple juif.

Que par le mérite de notre combat pour être des phares dans le monde, nous rapprochions nos frères et la venue prochaine du Machiah’, Amen !