218e goutte d’Emouna : Que ta sortie du monde soit comme ton entrée : sans faute

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
30.08.21 Р22 Eloul 5781 (218̬me GOUTTE)

 

Que ta sortie du monde soit comme ton entrée : sans faute

 

La paracha que nous avons lu ce Chabat présente une série de malédictions et une série de bénédictions, relatives à la transgression ou au respect des commandements de la Tora, ordonnés par Hachem.

Nous expliquons dans les quelques gouttes de Lumière pour l’Éternité de cette semaine paracha Ki Tavo, l’utilité de ce contrat, qui nous unit à Hachem et sa valeur indispensable, qui nous permet de sortir méritants de ce monde.

Une des bénédictions est la suivante :

« Baroukh ata béboakha oubaroukh ata betsétekha. »

« Béni sois-tu à ta venue, béni sois-tu à ta sortie. » (Dévarim 28,6)

Rachi commente à l’aide du Traité Baba Metsia 107a par une bénédiction, qui compte parmi les plus précieuses au monde :

« Que ta sortie du monde soit sans péché, comme l’a été ta venue. »

En effet, il ne faut pas perdre de vue, qu’ici est résumé tout le sens de l’existence, à savoir que nous sommes venus dans ce monde, afin de nous préparer à entrer dans le palais royal du monde futur, ainsi que nous l’enseignent les Maximes de nos pères.

Celui qui a le mérite de ne pas fauter dans ce monde ou de faire téchouva sur ses fautes, a l’assurance d’avoir réussi toute sa mission, d’avoir donné un sens à toute sa vie.

Comment parvenir à faire partie de ces êtres d’exception ?

Il faut mener la guerre contre le yetser hara’, qui tente de nous détourner de notre mission. Aussi faut-il se lancer dans la bataille avec des armes appropriées : la Tora pour les hommes et la pudeur pour les femmes.

Le Talmud dans ‘Avoda Zara 3b nous résume l’enjeu de ce combat.

Rav Yéhouda au nom de Chmouel s’interroge sur le sens de la phrase du prophète ‘Habakouk :

« Tu as fait l’homme comme un poisson de la mer. »

Pourquoi l’homme est-il comparé au poisson de la mer ?

Pour nous enseigner que de même que les poissons de la mer, mettent leur vie en péril, s’ils sortent de l’eau, il en va ainsi pour les hommes, qui se tiennent à distance de la Tora et des mitsvot.

D’autre part, mon ami Rabbi Méïr Berdugo me rapporte souvent les conseils de David Hamelekh pour sortir de ce monde, sans faute :

« Chiviti Hachem lenegdi tamid », « Ve’hatati lenegdi tamid », signifiant « Je dois toujours placer Hachem en face de moi »-« Et mes fautes seront toujours en face de moi.»

Qui place toujours Hachem en face de lui, ne pourra jamais fauter, face à Sa majesté et à Sa toute puissance !

Par ailleurs, quand bien même le yetser hara’ l’aurait atteint, le fait de placer toujours ses fautes en face de soi, permet de faire téchouva sur celles-ci et donc de les effacer et de ne plus retomber.

Ainsi nous recevrons l’aide du Ciel, pour quitter ce monde comme nous sommes entrés c’est à dire sans faute, afin de mériter de jouir de la splendeur Divine dans le monde futur, Amen !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.