216e goutte d’Emouna : Servir Hachem dans la joie: Le gage de la survie de nos enfants

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
25.09.2024 – 22 Eloul 5783 (216ème GOUTTE) – NITSAVIM-VAYELEKH

 

Servir Hachem dans la joie: Le gage de la survie de nos enfants

 

Nous avions demandé : pourquoi de telles malédictions (98) et une telle sévérité de la part d’Hachem envers ses enfants ?

         La seule raison avancée dans notre paracha, qui pourrait justifier de telles catastrophes est citée (Dévarim Chapitre 28, verset 47) :

« Parce que tu n’auras pas servi Hachem Ton D., avec joie, dans l’allégresse de ton coeur, alors que tu jouissais de l’abondance dans tous les domaines.»

         Cette riposte d’Hachem paraîtrait, ‘has véchalom, a priori disproportionnée. Qu’est ce qu’il y a de si grave à ne pas servir Hachem dans la joie et d’un coeur sincère ?

         Je pense avoir reçu l’aide du Ciel, pour avancer une réponse. L’homme, qui sert Hachem à contrecoeur et sans conviction, se rend coupable d’une des ‘avérot les plus graves de toute la Tora, à savoir la avéra de ‘hiloul Hachem, de profanation du Nom d’Hachem.

En effet, si des personnes voient un coreligionnaire, qui sert Hachem en respectant scrupuleusement toute la Tora, mais triste et accablé sous le poids des mitsvot, alors les personnes peuvent s’éloigner de la Tora.

Cette dichotomie discrédite le bien-fondé de la Tora : le guide du bonheur.

À l’inverse, quand on voit un serviteur d’Hachem plein de vie, respirant la joie, la félicité, la sérénité, on a envie de reproduire son « modus vivendi », qui l’a conduit à cette plénitude.

Cette mitsva compte parmi les plus grandes de toute la Tora, c’est le kidouch Hachem, sanctification du Nom d’Hachem.

Hachem ne nous pardonnerait pas d’éloigner un de ses enfants de la source de vie, qu’est notre Tora.

C’est pourquoi, les enjeux sont si élevés !

         J’ai pensé à cette interprétation, à la suite de la goutte d’avant hier, (193), et en préparant quelques minutes avant la mila un dvar Tora, en l’honneur du nouveau-né.

Éduquer les enfants est une des missions les plus délicates au monde. Hachem nous confie des néchamot pures, qui descendent tout droit de Son Trône Céleste.

Il faut prier et mette tout en Å“uvre pour qu’elles s’attachent à la Lumière de la Tora et ne se perdent pas dans les méandres illusoires de la vie, où prime le matériel.

Ce que j’ai reçu de mes maîtres et de mon Papa, ‘alav hachalom, est que le seul moyen de conserver sa descendance dans la Tora et que cette dernière ne se perde pas dans les illusions de ce monde est de leur montrer que servir Hachem est ce qui est le plus cher et le plus gratifiant au monde.

Le message que nous devons leur transmettre est la joie qui émane de notre service divin. Nos enfants n’auront alors qu’une motivation : nous imiter pour ressentir le même bonheur.

         Que nous ayons le mérite d’éduquer nos enfants dans la joie et l’allégresse, que le sourire ne quitte jamais nos visages, même si nous devions passer par des épreuves ‘has véchalom !

Que nous voyons nos enfants et petits-enfants poursuivre le même chemin ! Notre existence aura alors pris tout son sens !

Ainsi le Bet Hamikdach sera reconstruit, Amen !

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