214e goutte d’Emouna : Ne nous plaignons pas : soyons heureux !

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
23.09.2024 – 20 Eloul 5783 (214ème GOUTTE) – NITSAVIM-VAYELEKH

 

Ne nous plaignons pas : soyons heureux !

 

La paracha de Ki Tavo que nous avons lu ce Chabat contient les 98 malédictions, dont Hachem nous a menacées, au cas où nous refuserions d’accomplir les commandements, auxquels nous nous sommes engagés. 

Cette paracha fait frémir, Rav Kaplan expliquait brillamment dans le commentaire des Quelques gouttes de L’Éternité intitulé : « Craindre Hachem pour être sauvés à Roch Hachana », la raison pour laquelle l’homme doit être contraint sous la menace.

En fait, ces versets s’adressent à la partie animale, qui est en nous. 

L’argument susceptible de justifier de telles catastrophes est invoqué dans Dévarim (Chapitre 28, verset 47) :

« Parce que tu n’auras pas servi Hachem Ton D., avec joie, dans l’allégresse de ton coeur, alors que tu jouissais de l’abondance dans tous les domaines.»

Hachem met en exergue ici la gravité de l’ingratitude, aux antipodes de la valeur inestimable de la reconnaissance, que nous évoquions précédemment. 

Ne pas servir Hachem, dans la joie et d’un coeur sincère, peut entraîner de terribles catastrophes. 

Hachem nous a divulgué Sa façon de diriger le monde, lors de l’épisode des explorateurs.

La communauté d’Israël s’était lamentée, en entendant le rapport mensonger des explorateurs sur la Terre promise.

 

Hachem leur a prédit :

« Vous avez pleuré aujourd’hui en vain, Je vous donnerai à travers les générations chaque année de quoi pleurer sur ce jour.»

Nous savons que ce jour-là est le jour de Tich’a Béav, où tant de malheurs se sont abattus sur nous :

  • Les juifs se virent refuser l’entrée en Terre sainte
  •  La destruction si douloureuse de nos Temples,
  • La citadelle de Betar tomba aux mains des romains et tous les habitants furent exécutés,
  • Turnus –Rufus laboura l’aire du Temple et ses alentours

Malheureusement, la liste des malheurs ne s’arrête pas là… Et des événements tragiques se succédèrent au cours des siècles.

Le Tich’a Beav 1492 en Espagne fut marqué par les tortures, les conversions, les autodafés…

La Première Guerre Mondiale éclata un Tich’a Beav.

Nous voyons clairement, que la racine des maux et des épreuves, provient de l’ingratitude et du manque de joie, que l’on peut avoir, face aux bienfaits, dont Hachem nous gratifie. 

Je parlais ce matin durant le voyage me conduisant à la Yéchiva de Beer Ya’acov, à quelques dizaines de kilomètres de Bné Brak, avec le fils d’un des grands Talmudistes de la génération.

Je lui ai confié qu’il n’était pas facile d’avoir deux enfants en bas âge d’un an d’écart, pleins d’énergie.

En prononçant ces mots, j’ai pris conscience, qu’il fallait me réjouir et remercier Hachem de ces cadeaux merveilleux. 

Être besim’ha est une mitsva qui témoigne de notre foi.

C’est Hachem, le chef d’orchestre, qui dirige le monde et la vie de tout un chacun. 

Convaincus de ce que nous enseignait Rabbi ‘Akiva, qui appliqua ses principes, durant toute sa vie :

« Kol man déavid ra’hamana létav avid »

« Tout ce qu’Hachem fait, c’est pour le bien qu’Il le fait » (Brakhot 60), nous attirerons sur nous toutes les bénédictions de la Tora, et aurons la force d’accomplir parfaitement la Volonté d’Hachem, B’H. 

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