208e goutte d’Emouna : La reconnaissance envers Hachem : sens de notre existence
BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
15.09.2024 – 12 Eloul 5784 (208ème GOUTTE) – KI TAVO
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La reconnaissance envers Hachem : sens de notre existence
Nous abordons cette semaine la paracha de Ki Tavo. Elle nous parle de la mitsva de bikourim.
Les Bné Israël, dès l’entrée sur leur terre, devaient consacrer les prémices de leurs récoltes à Hachem, en les offrant au Bet Hamikdach.
Mon Maître Rabbi Imanouel Tolédano me rapportait un jour que cette mitsva fait partie des trois qu’Hachem a instituées, afin de développer le sentiment d’hakarat hatov, de reconnaissance de Ses enfants envers Lui.
À celle-ci, il faut ajouter le birkat hamazone et le kivoud av vaém.
- Les bikourim : sont les prémices apportées à Hachem comme sacrifices, particulièrement appréciées par le Créateur.
Ces premiers fruits expriment la gratitude de l’agriculteur. Ce renouveau de la nature rompt la monotonie des habitudes acquises et apporte de la fraîcheur à l’accomplissement des mitsvot et de l’enthousiasme dans la ‘avodat Hachem.
- Le birkat hamazone : actions de grâce, récitées après le repas. Les trois premières bénédictions ont été fixées par la Tora et la dernière par nos Sages.
Cette mitsva extraordinaire témoigne de notre reconnaissance. C’est Hachem, qui sustente toute créature, comme le clame David Hamelekh, dans le Psaume 145, phrase mentionnée dans le birkat hamazone : « Tu ouvres Ta main et rassasies tout vivant à volonté.»
Le Créateur donne miraculeusement la bénédiction à la terre, qui est gratifiée de la résurrection.
D’une graine, qui se désagrège, vont naître des fruits merveilleux.
Nous demandons à Hachem de reconstruire Sa maison, afin qu’Il nous dirige d’une façon plus dévoilée, Lui qui est notre guide, notre berger, notre dispensateur de bienfaits.
Mon maître Rav Imanouel m’a enseigné que nous devons apprendre de la fidélité du chien. Il sait que sa seule subsistance provient de son maître.
C’est pourquoi, il est prêt à donner sa vie. (Cours audio : Connaître et reconnaître Hachem : le Sens de l’Existence (en ligne sur www.torahdelumiere.com).
- Le kivoud av vaém : est le respect dû aux parents, ordonné par la Tora, par deux commandements distincts de crainte et d’honneur.
Ces mitsvot ont été instituées pour développer le sentiment de reconnaissance envers les parents et envers Hachem, auxquels nous devons la vie.
Dans Kidouchine (Page 30), la Guémara explique que trois associés s’unissent pour créer l’homme : le père, la mère et Hachem.
Nous comprenons, par là , que l’on doit s’habituer, à l’aide de ce commandement, à reconnaître tous les bienfaits de nos parents, qui se sont sacrifiés pour nous, depuis notre naissance, afin de nous élever et nous faire trouver le chemin de la vie.
J’en profite pour remercier chaleureusement mes parents qui ont fait tant pour moi, et tous les parents du monde qui s’efforcent d’éduquer, de tout leur cÅ“ur, leurs enfants, afin qu’ils apprennent à faire de même avec leurs descendants.
        Le Ramban nous dit que l’homme est venu dans ce monde :
- pour connaître Hachem par la Tora
- pour Le reconnaître par la téfila.
En s’habituant à accomplir ces commandements avec cÅ“ur et concentration, l’homme sortira de son ingratitude naturelle de son égoïsme viscéral et pourra alors servir Son créateur et soutenir ses frères, car nous faisons partie d’une chaîne et nous devons tous être solidaires les uns des autres…