Torah de lumière

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
27.07.22 Р28 Tamouz 5782 (205^̬me GOUTTE) РMATOT-MASSEI

 

La Pudeur : Assurance pour la Paix du Foyer

 

Chère famille,

Mon compagnon d’étude, Rabbi Imanouel Mimran me rapportait un extrait du Talmud étonnant[1], au nom de Rabbi Shmuel Bar Itshac au nom de Reich Lakich, qui lorsqu’il commençait à étudier le sujet de la femme Sota, femme soupçonnée d’adultère, ouvrait son propos de la façon suivante :

« EIN MEZVEGUIM LEADAM ICHA ELA LEFI MAASSAV »

On associe à l’homme une compagne en fonction de ses actions, de ses vertus, de son niveau spirituel. Rachi commente sur place :

• Une fille pudique et modeste pour le Tsadik
• Une fille dévergondée et provocatrice pour le Racha’

De ce traité du Talmud nous voyons qu’aussi bien les jeunes hommes que les jeunes filles doivent se renforcer pour mériter un conjoint vertueux.

Le jeune homme doit être Tsadik s’il veut mériter une femme vertueuse. La jeune fille quant à elle doit être Tsnoua, c’est-à-dire pudique et modeste, si elle veut mériter un mari Tsadik qui la rendra heureuse.

La révélation de cette clé vaut plusieurs milliards, je ne sais pas si quelqu’un parmi nous, aurait les moyens de payer Reich Lakich, pour cet enseignement qui peut nous sauver la vie.

Il convient également de rapporter les paroles du Gaon de Vilna, qui écrivait un jour à sa mère : « Maman, tu n’as pas besoin de mes paroles de Moussar (indirectes à travers les livres du Gaon de Vilna), ta pudeur irréprochable révèle que tu as toutes les autres qualités ».

C’est tout simplement merveilleux, ma chère famille !!!

Cette pudeur est également la clé du Shalom Baït, avec le conjoint et également avec les enfants.

Les livres de Moussar nous enseignent en effet, que si une femme ne se vêtit pas comme il se doit, elle peut être une embûche devant des autres hommes, même mariés. Ceci créera sans nul doute, des problèmes de paix dans les foyers de ces hommes. De ce fait, Hachem mesure pour mesure, sanctionnera cette femme qui a attiré les regards par ses tenues provocantes, en semant la discorde dans son propre foyer.

Les conséquences peuvent être également dramatiques sur les enfants engendrés nous disent nos maîtres, puisque les Neshamote reçues sont également fonction de notre niveau spirituel et du mérite que l’on a procuré à la communauté, en nous comportant dignement, fidèles au modèle que nous a montré Hachem.

Pudeur et Shalom Baït sont donc indéniablement liés.

Le Yetser Hara viendra nous inciter de toutes ses forces avec tout type d’arguments à nous écarter du chemin qu’Hachem nous a tracé. « Quelle différence entre les jupes longues au-dessous du genou et les pantalons, entre les vêtements sérés et les vêtements qui le sont moins, entre le fait d’aller sur les plages séparées ou sur les plages mixtes, nous ne sommes quand même pas des animaux » ! Ce discours est celui du Yetser Hara, il faut lui répondre qu’Hachem connaît mieux que quiconque Ses créatures, et Lui seul sait, comment elles fonctionnent et comment elles réagissent, c’est pourquoi en suivant Sa Volonté qu’Il nous a décrite dans la Tora et les décisionnaires, nous aurons la garantie d’être heureux et de mériter toutes les bénédictions promises.

Qu’Hachem nous aide. Que tout celui qui décide de prendre sur lui cette Mitsva la plus merveilleuse, nous en fasse part, afin que nous nous encouragions les uns les autres.

 

 

[1] dans le Traité Sota 2a