Torah de lumière

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
18.11.20 Р2 Kislev 5781 (24^̬me GOUTTE)

TOLDOT

La foi exceptionnelle d’Yits’hak : préambule à la réussite dans le business et le chalom baϊt

 

Dans notre paracha est mise en lumière la grande foi d’Yits’hak Avinou, ‘alav hachalom.

Il a dû aussi s’inspirer de la foi de son père : Avraham Avinou, qui dévoila l’existence du D., unique en ce monde. Nous avions mis en évidence cette émouna authentique d’Avraham et son amour de la paix, lorsqu’il pria Lot et ses bergers de choisir leurs terres, afin que ses propres bergers, ne subissent pas l’influence néfaste de ces impies.

Il fut prêt à concéder ses biens matériels et sa réussite professionnelle, pour vivre en phase avec la Volonté d’Hachem, qui aime la paix par-dessus tout.

Pour parvenir à cela, il faut avoir en conscience que le monde, et même celui des affaires, est dirigé par Hachem, «le grand Patron » !

Notre paracha également fait également l’éloge de cette vertu fabuleuse.

Au chapitre 26, nous voyons qu’Hachem a fait prospérer les biens d’Yits’hak, qui devint très puissant : verset 12 :

« Cet homme devint grand ; puis sa grandeur allant croissant, jusqu’à ce qu’il fut très grand. »

Et au verset 13 : « Et les Pélichtim le jalousèrent. »

Les serviteurs d’Avimelekh cherchèrent querelles à Yits’hak et à ses serviteurs, ils essayèrent de les provoquer.

Le sujet de la discorde tournait autour de puits, qui appartenaient à Yits’hak, par héritage d’Avraham, mais les serviteurs d’Avimelekh revendiquaient un bien, qui ne leur appartenait pas.

Nous allons voir alors, l’illustration exceptionnelle de la foi d’Yits’hak, qui donna aux puits des noms, en fonction de toutes les situations qu’il subissait.

Au lieu de se disputer et de s’attrister comme le ferait un businessman classique, il prenait tout sereinement et gardait une parfaite maîtrise de lui-même.

Comment parvint-il à une telle grandeur, malgré ces redoutables épreuves ?

La réponse est simple mais ce niveau est dur à atteindre !

Il était conscient qu’Hachem dirigeait tout et que l’on ne peut empiéter sur la royauté de notre prochain, pas même l’épaisseur d’un cheveu, comme nous l’enseigne le Talmud.

« Il appela le nom du puits ‘Esseq’ (dispute), car ils se disputèrent avec lui ».

Verset 20 : « Ils creusèrent un autre puits ils se querellèrent à son sujet, il appela son nom Sitna (haine). »

Verset 21 : « Il se transporta de là (pour abandonner la querelle et ne pas se maintenir dans la discorde, il concéda ses biens matériels), et on ne se querella pas. Il appela son nom Ré’hovot, il dit : car maintenant Hachem nous a enrichis, nous fructifions dans le pays. » (Verset 22)

Peut-être fut-il récompensé pour son amour de la paix !

Il eut le grand honneur, qu’Hachem se dévoile à lui cette même nuit :

« Il lui dit, ne crains pas car Je suis avec toi, Je te bénirai, Je multiplierai ta descendance… »

Un Rav de Bné Brak nommé Rav Attali, m’avait dit un jour que le chalom baït, paix du foyer, est illustré dans la Tora par Yits’hak et Rivka, le seul décrit dans la Tora.

Pourtant, Yits’hak est le pilier de la gvoura, de la rigueur, ce qui ne semble pas aller de pair avec le chalom baït.

Le Rav avait répondu qu’en fait Yits’hak a été choisi comme modèle du genre, du fait de l’application concrète de sa foi aux situations de la vie.

Ceci pour nous enseigner que la foi parfaite qu’Hachem dirige tout, est le préambule à tout espoir d’acquérir la paix du foyer.

Que nous nous élevions dans notre foi, pour mériter toutes les bénédictions, et la plus belle de toutes, sentir que nous sommes entre les mains d’Hachem, qui agit au mieux pour nous !