190e goutte d’Emouna : Servir Hachem avec amour (Suite)

BÉCHEM HACHEM NA’ASSÉVÉNATSLIAKH
20.07.2021 Р11 Av 5781 (190̬me GOUTTE)

 

Servir Hachem avec amour (Suite)

 

          Nous avons vu dans notre dernière goutte, l’importance de servir Hachem comme un fils, c’est à dire avec amour et joie. Nous avons également énoncé l’influence de ce service sur la reconstruction du Temple.

          Nous voyons cette idée au cours de la paracha, que nous venons de lire Chabbat.

À la fin de cette dernière, Rachi rapporte le Talmud Sota 31a (Chapitre 7, verset 9) :

 

« Tu sauras donc que le Seigneur, Ton D. Seul est D., un D. qui garde fidélement l’alliance et la bienveillance à ceux qui L’aiment et qui observent Ses mitsvot, jusqu’à mille générations. »

 

« Jusqu’à mille générations » alors qu’il est écrit plus haut « et faisant du bien à des milliers.» (5,10)

 

Ici où l’expression est juxtaposée à : « Et pour ceux qui observent Ses mitsvot » à ceux qui les font par crainte, le texte emploie le mot « mille », tandis que plus haut où il était question de « ceux qui l’aiment » de ceux qui agissent par amour, et auxquels il est promis une plus grande récompense, le texte parle de « milliers.»

 

Le verset dit ainsi : « Et faisant du bien à des milliers, à ceux qui m’aiment et à ceux qui observent Mes mitsvot.»

 

          Le Talmud nous enseigne explicitement que le salaire, réservé à ceux qui font par amour, est infini. Son impact s’étend sur des milliers de générations.

          Mon Maître ma Lumière Rabbi Imanouel Tolédano, me rapportait également cette idée de servir Hachem de façon désintéressée et sans attendre de récompense, ce qui équivaut au service par amour et non à celui de l’esclave, qui veut recevoir sa rétribution.

 

Nous voyons dans le verset 25, chapitre 7:

« Outsédaka tiyié lanou ki nichmor la’assot ète kol hamitsva hazot lifné Hachem Elokénou kaacher tsivanou. »

« Un mérite ce sera pour nous, car nous garderons cette mitsva devant Hachem, notre D., comme Il l’a ordonné ».

          Le verset évoque le mot tsédaka, on peut alors en déduire, que celui qui sert Hachem, tout en sachant qu’il recevra son salaire, doit le faire dans le but que ce soit une tsédaka pour Hachem.

En pensant à la joie qu’Hachem aura de nous voir recevoir un cadeau de sa part, comme des parents heureux de voir leurs enfants recevoir leurs présents.

Ce sont des aspirations que nous devons avoir, lorsque nous faisons la Volonté du Créateur, ainsi mériterons-nous de faire partie des privilégiés, qui Le servent, pour répandre Sa Gloire et Le combler de satisfaction.

Que nous ayons ce grand mérite. Amen !

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