137ème Goutte d’Emouna : Nos enfants sont à Hachem

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
14.05.20 ‐ 20 Iyar (137ème GOUTTE)

 

Nos enfants sont à Hachem

 

Nous avons commencé hier à parler de l’éducation des enfants et notamment de la question du choix de l’école.

Précisons également un point important que nous avons tendance à oublier. En exhortant les parents du monde entier à placer leurs enfants dans des écoles de Tora, les Sages du peuple juif semblent à première vue faire preuve d’ingérence, c’est-à-dire qu’ils semblent vouloir décider à la place des parents de ce que sera la vie de leurs enfants.

En écrivant la goutte d’hier, je me suis tout de suite posé cette question en me disant qu’il était légitime de s’interroger sur le droit qu’ont les Maîtres de la génération de décider à notre place !

 

Les enfants : un cadeau d’Hachem

La réponse à cette question est simple mais elle nous échappe souvent. Nous pensons que nous faisons des enfants pour nous, et de ce fait nous voulons décider de leur vie, en fonction de la conception que nous en avons. En fait, nous faisons erreur, nos enfants, avant d’être les nôtres, sont les enfants d’Hachem. Il nous a juste fait confiance en plaçant généreusement des âmes pures entre nos mains afin que nous les élevions.

 

Notre objectif : les élever

Il est bien étonnant de voir la structure de ce mot, même en français, « ELEVER un enfant », signifie que nous devons l’élever spirituellement, afin qu’il puisse accomplir avec amour et joie la Volonté du Créateur. En langue sainte ce terme est similaire : « Legadel banim », « faire grandir les enfants ».

C’est là le véritable challenge des parents qui ont  compris leurs rôles dans ce monde. Voilà pourquoi, nous n’avons pas le droit de nous dire que telle école est trop religieuse pour notre enfant, qu’elle n’est pas représentative du mode de vie que nous avons choisi. Il faut donner toutes les chances à l’enfant de pouvoir s’attacher à Hachem. C’est la raison pour laquelle il faut qu’il puisse recevoir la Tora la plus vraie et la plus authentique possible, même si cette dernière se trouve souvent auprès de personnes qui sont en décalage spirituel avec nous. 

D’un autre côté, demander à son enfant de suivre un chemin, si les parents ne sont pas dignes d’exemple et de modèle pour lui relève de l’utopie et de la chimère.

 

Montrer le bon exemple aux enfants

L’influence des parents sur l’enfant est énorme, c’est ce que me disait mon maître Rabbi Makhlouf F’hima (décisionnaire des Séfaradim à Bné Brak) qui a résumé en une phrase de nos Sages la clé de l’éducation de nos enfants : « Italekh bétoumo tsadik, achré banav ah’arav », « Si le Tsadik va avec naïveté et intégrité (derrière Hachem), heureux ses enfants qui le suivront ».

Nous nous devons donc d’être des exemples pour nos enfants, et l’unité qui jaillira de cette relation éblouira le monde d’une lumière intense. Suivons la voie des élèves de Rabbi Akiva, suivons la voie de Rabbi Meïr Baal Haness dont nous célébrons aujourd’hui la Hiloula, ainsi, nous mériterons de voir en nos enfants des étoiles de la génération qui hâteront B’H la venue du Machiah’. Il n’est pas de joie plus belle que de marcher dans la même voie que ceux qu’on aime, celle d’Hachem et de Sa Tora.

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