177e goutte d’Emouna : Juger favorablement ses frères

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
19.06.22 – 20 Sivan 5782 (177e GOUTTE)

JUGER FAVORABLEMENT SES FRERES

 

Chère famille,

Nous avons vu que le secret qui a permis à Moshé de devenir le plus humble de tous les hommes, et la conséquence était qu’il pouvait juger chaque membre du Peuple d’Israël de la meilleure façon.

La Tora nous édicte un commandement des plus difficiles à accomplir[1] : « Betsedek Tichpot Amitekha » « Tu jugeras ton prochain avec équité », le Talmud[2] commente : « Juge ton prochain avec des circonstances atténuantes ».

Mon maître, Rabbi Haïm Tapiero, m’enseignait un jour lorsque j’étais à la Yeshiva Or Ha’haïm de Yeroushalaïm, que l’examen final pour savoir si un homme a atteint le titre de Tsadik, est de voir comment il juge son prochain. S’il le juge avec rigueur, alors il n’est pas encore Tsadik, s’il le juge avec indulgence alors il peut être paré du prestigieux titre de Tsadik.

Lorsqu’on sait combien il est difficile d’observer ce commandement, on comprend que notre chemin est encore long. Mais il faut se diriger dans cette voie vertueuse.

Nous voyons dans la Paracha Chelakh Lekha, combien Moshé a acquis cette vertu et combien il a ressemblé à Hachem de ce fait. En effet, la Paracha Chelakh Lekha[3], nous décrit la plaidoirie de Moshé devant Hachem, visant à Lui demander de ne pas exterminer tout le peuple, suite à toutes les plaintes qu’ils formulaient contre la Providence Divine.

Moshé Rabénou a rappelé à Hachem Ses attributs de Miséricorde : « Hachem est long à la colère et plein de bonté, Il supporte le crime et la rébellion, et absoudre il n’absoudra pas… » « Pardonne donc le crime de ce peuple-ci selon la grandeur de Ta bonté, et comme tu as supporté ce peuple-ci depuis l’Egypte et jusqu’ici ».

Hachem répondit à Moshé : « J’ai pardonné selon ta parole ».

Nous voyons d’ici combien il est salutaire de juger ses frères avec des circonstances atténuantes, on peut véritablement leur sauver la vie.

Nous préciserons cette idée dans la goutte de demain, avec l’aide du Ciel.

[1] Vayikra, 19,15

[2] Traité Chevou’ot 30a

[3] Bamidbar Chapitre 14

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