Torah de lumière

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
15.11.20 – 28 Mar ‘Hechvane 5781 (21^ème GOUTTE)

TOLDOT

 

S’en remettre aux mains d’Hachem : La voix du Rav

 

Notre paracha Toldot, commence par la description des générations engendrées par Yits’hak.

Après une longue stérilité, Rivka tombe finalement enceinte et ressent des douleurs très vives, comme si un combat avait lieu dans son ventre. Ses souffrances étaient si intenses, qu’elle en vint presque à regretter cet événement, qu’elle attendait depuis si longtemps.

Ne comprenant pas ce qui se passait : (Chapitre 25, verset 22) :

« Les fils se heurtaient en son sein. Elle dit s’il en est ainsi, pourquoi donc moi ? Elle alla consulter Hachem. »

Il faut bien admettre que ce n’est pas chose aisée (pour tout un chacun) de consulter Hachem.

Il faut être d’un niveau exceptionnel, être un prophète. C’est Hachem qui décide alors, lorsqu’Il se dévoile.

Dans l’histoire, seul Moché Rabbénou, nous dit le Rambam, dans le sixième chapitre d’Hilkhot Dé’ot, parlait avec Hachem avec clairvoyance et pouvait s’adresser à lui, chaque fois qu’il le désirait.

Rachi nous explique donc, ce que signifie :

« Elle alla consulter Hachem » : Elle alla à la maison d’Étude des maîtres de la génération, Chem et ‘Ever, afin qu’ils lui révèlent le sens de ses douleurs et quelle en serait l’issue.

Au verset suivant, nous voyons encore une preuve de la révélation de la goutte précédente : consulter le Rav revient à consulter Hachem :

« Hachem lui dit, deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples de tes entrailles se diviseront (Ya’acov et ‘Essav)… »

Rachi rapporte le commentaire du Midrach Béréchit Rabba (63,17) : Hachem lui dit par l’intermédiaire d’un messager (le Rav). Chem recevait l’inspiration de l’esprit saint (rouah’ hakodech), et il lui en transmettait le message.

Aujourd’hui encore, lorsqu’on entend des histoires merveilleuses sur les Maîtres de notre génération, comme par exemple Rav ‘Haïm Kaniévsky, Rav Steinman, on voit une telle lumière sur leur visage, et une telle lucidité dans leurs conseils, que l’on ressent l’inspiration d’Hachem, dans chacune de leurs paroles.

Dans la génération précédente, également, le Steipeler, père du Rav ‘Haïm Kaniévsky, était connu pour son roua’h Hakodech.

Nombreux sont ceux qui venaient malades avec des examens médicaux. Il les bénissait et les renvoyait faire les examens, qui révélaient la rémission de maladies graves.

Ainsi qu’il est dit dans notre sainte Tora :

« Le Sage décrète et Hachem accomplit (ses prières). »

Il y avait parfois aussi des personnes qui entraient pour la première fois, et le Rav refusait de donner la brakha, jusqu’à ce qu’ils s’engagent à respecter Chabbat.

Comment le savait-il ?

J’ai, pour ma part, été témoin d’histoires extraordinaires, lorsque j’ai amené des proches, chez Rav ‘Haïm Kaniévsky, qui nous obligent à admettre sa proximité avec Hachem qui l’inspire, par des décisions parfois surprenantes, mais qui s’avèrent, contre toutes attentes, parfaitement en phase avec la réalité.

J’avais demandé comment il fallait faire pour choisir un Rav, qui répondrait aux questions, qu’on aimerait poser à Hachem.

On m’avait répondu que l’examen se fait si le Rav symbolise « Torato Oumanouto », c’est-à-dire que pour lui, rien d’autre ne compte dans sa vie, que la Tora Hakédocha.

Lorsqu’on voit la simplicité dans laquelle vivent les lumières d’Israël, Rav ‘Haïm Kaniévsky, le Rav Steinmann, on voit qu’ils remplissent parfaitement cette condition. On peut aisément s’en remettre à eux, qui sont si proches d’Hachem.

La réponse que l’on reçoit du Rav est fonction de la question posée.

C’est pourquoi, il faut travailler ses midot, être vrai, renforcer sa foi avant de s’adresser à un Rav : véritable réceptacle d’Hachem.

Que l’Éternel nous éclaire, pour que nous puissions emprunter le chemin de la Tora, jusqu’au dévoilement du Machia’h !