160e goutte d’Emouna : Ne pas se plaindre pour que nos Tefilote montent jusqu’au Ciel

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH

03.04.19 ‐ 27 Adar 2 5779 (160ème GOUTTE)

 

Ne pas se plaindre pour que nos Tefilote montent jusqu’au Ciel

 

Lorsque les Bné Israël arrivent au bord de la mer des joncs une scène doit retenir notre attention. Hachem parle à Moshé en lui disant « Pourquoi cries-tu vers moi? Parle au peuple et ils traverseront (la mer) ». Les commentateurs sur place au nom du Midrash apportent qu’Hachem semble dire à Moshé, « ce n’est pas le moment de prier ». D’autres commentateurs s’étonnent de cette explication du fait qu’il n’existe jamais un moment où ce n’est pas propice de prier. Mais alors, qu’est-ce qu’Hachem dit à Moshé? Prier c’est tout le temps le moment, mais pas de cette façon, les bné Israël se sont plaints quelques versets aupravant en disant à Hachem, « est ce que tu veux nous faire mourir dans le désert et nous y enterrer parce qu’il n’y avait pas suffisamment de tombes en Egypte? Lorsqu’on se plaint alors les portes des Tefilote se ferment. Car si on se plaint d’Hachem, combien Hachem peut se plaindre de nous!!!

Nous comprenons d’ici que la Ségoula pour que nos Tefilote soient exaucées est de prier Hachem sans nous plaindre de la situation dans laquelle nous sommes mais au contraire accepter avec amour les épreuves d’Hachem.

Il est d’ailleurs marqué dans nos saints écrits, que l’une des finalités des épreuves est notre acceptation avec amour, par conséquent, en arrivant à la finalité bien souvent nous triomphons de l’épreuve qu’Hachem nous enlève alors.

Rav Nah’man de Breslev rapporte d’ailleurs que lorsque quelque nous exprimons notre gratitude et notre reconnaissance à Hachem, alors nous avons l’immense honneur de pénétrer dans le palais d’Hachem, nous trouvant devant LUI, Il accède à notre requête sans presque que nous ayons besoin de la formuler.

En revanche lorsqu’on formule des plaintes, alors, Has Veshalom, nos sages disent qu’Hachem ajoute à nouveau de quoi nous plaindre, en disant « Si tu cherches à te plaindre alors je te donnerai des raisons véritables de te plaindre ». A l’inverse, si on se réjouit dans toutes les situations, Hachem nous dit « ce n’est pas sur çà qu’il faut se réjouir seulement, je vais te donner des nombreuses raisons encore plus exceptionnelles de me remercier ».

Nous comprenons alors que notre vie et notre destin sont entre nos mains, dans toutes les situations nous devons remercier Hachem Itbarah, même dans l’obscurité, Hachem nous donne la main. Nous devons nous souvenir qu’Il est derrière tout ce qui nous arrive, c’est notre meilleur chance de pouvoir le louer du fond du cœur et d’attirer alors sur nous son infinie miséricorde.

Ce n’est pas facile lorsqu’on chancelle et qu’on croule sous le poids des souffrances, mais c’est le but du Moussar, de vivre la Tora, pour qu’au moment du test on se souvienne de toute notre Tora qui devient notre bouclier pour triompher du Yetser Ara qui veut nous terrasser et nous faire croire qu’il est notre Maître, qu’il veut notre mal, alors que rien n’échappe à la volonté de notre père bien aimé qui nous aime.

Un grand conseil pour surmonter les épreuves de la vie est justement de se souvenir qui nous les envoie? Hachem qui nous aime. On le répète tous les jours dans les Tefilote avant le Chéma: « Oev Eté Amo Israel » « Hachem aime son peuple », « Abokher ete Amo Israël Béahava » « Hachem qui choisit son peuple avec amour ».

Si on n’oublie pas çà, alors on réussira à ne jamais se plaindre, et les portes du Ciel s’ouvriront jusqu’au trône Celeste.  Qu’on le mérite Amen.

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