154e goutte d’Emouna : Aller avec empressement vers Hachem : La Clé de la Avodat Hachem

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH

26.03.19 Р19 Adar 5779 (154̬me GOUTTE)

Aller avec empressement vers Hachem : La Clé de la Avodat Hachem

 

Ne pas laisser à la Matsa le temps de lever

 

 Hachem nous a fait sortir d’Egypte. Il est tout puissant, Il décide de tout. Dans ce cas, Il aurait pu donner le temps aux enfants d’Israël de laisser leur pâte lever au lieu de les contraindre à manger de la Matsa, difficile à digérer!!!

 

Ne pas retarder sa Avodat Hachem

 

La réponse à cette question nous révèle une base fondamentale. Pour réussir dans le Service Divin, il faut prendre exemple sur la fabrication de la Matsa. De même qu’il ne faut pas lui laisser le temps de lever, il ne faut pas attendre pour servir Hachem. C’est là l’essence de la foi.

 

Laisser la foi diriger nos vies

Aujourd’hui nombreux sont ceux qui regrettent amèrement leur crochet par la France, lorsqu’ils durent quitter leurs terres natales du Maghreb. Combien ils auraient préféré atteindre directement la Terre d’Israël. Mais qu’est ce qui fut à l’origine de cette erreur de choix ? La réflexion, et la rationalité. Lorsque l’on pense trop, on s’éloigne de la foi et de la confiance en Hachem, et on se demande alors comment manger, boire, travailler, apprendre la langue… Et c’est alors que ce manque de foi nous empêche de réaliser nos rêves de proximité avec la Volonté du Créateur.

La grandeur des enfants d’Israël lorsqu’ils quittèrent l’Egypte est qu’ils ne se posèrent pas la question de savoir comment ils subsisteraient dans le désert. Ils se jetèrent à corps perdu entre les mains d’Hachem, sachant que c’était leur meilleure garantie.

Ce concept est étayé par les Maîtres du Moussar qui disent que la foi commence là où l’intelligence s’arrête. Nous comprenons donc que celui qui réfléchit trop avant de s’engager perd sa spontanéité et sa foi inébranlable, et est alors tenu en échec dans les choix décisifs de son existence.

Cet axiome fut illustré à merveille par Nakhchone Ben Aminadav, qui n’hésita pas à se jeter à l’eau, jusqu’à ce qu’elle atteigne ses narines, lorsqu’il se teint devant la mer des joncs. Nous savons que c’est cette foi, cette confiance héroïque et cet amour d’Hachem qui contraignirent la mer à laisser le passage triomphal aux enfants d’Israël.

Notre avenir dépend de notre foi, que nous nous renforcions encore dans ce domaine afin de voir de nos yeux le sauvetage providentiel d’Hachem qui nous illuminera pour l’Eternité.

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