147e goutte d’Emouna : Le jour du mariage, jour le plus décisif de la vie !

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
04.05.22 ‐ 3 Iyar 5782 (147ème GOUTTE)

Le jour du mariage, jour le plus décisif de la vie !

 

Le Rav Samuel Rosh Yeshiva de Keter Shlomo nous rapporta un commentaire  très puissant sur l’aspect fondamental du jour du mariage, pour nous faire comprendre que ce jour-là peut changer toute la vie.

On demanda un jour au Rav Meir Shapira de Lubline comment se faisait-il qu’il avait eu le mérite d’être le seul Rosh Yeshiva dont l’infrastructure avait été préservée des bombardements de la première guerre mondiale en Europe de l’Est.

Il a répondu en disant : « qu’avez-vous fait le jour de l’inauguration de vos yeshivote ? Des repas fastueux en présence des donateurs, des officiels des Rabbanim, accompagnés de quelques discours mondains et de Divré Tora ?! » « Eh bien, nous le jour de l’inauguration de H’ahmé Lubline, nous avons jeûné, nous nous sommes assis par terre et avons pleuré en récitant du fond du cœur des Tehilim pour qu’Hachem fasse prospérer l’œuvre de nos mains. Et ainsi qu’il est écrit dans les Tehilim de David Hamelekh, « Azorim bédima, bérina Iktsorou » « Qui sème dans les larmes récolte dans l’allégresse ». Le jour de l’inauguration est fondamental, c’est de lui que dépend toute la pérennité du projet. Nous qui avons fondé sur des bases solides, les vents les plus violents et les épreuves n’ont pas eu raison de l’édifice. Mais si les fondations sont caduques, alors elles ne pourront pas résister au vent mauvais et aux intempéries de toutes sortes ».

Le Rav disait que pour le mariage il en va de même. La majorité le vit de façon frivole, mondaine, se laissant aller à une identification à la Jet 7 et à la Garden Party de Tony Montana, ou du Parrain de la Maffia. Les bases étant superficielles elles ne sont pas viables et durables, aux moindres épreuves nous assistons à un effondrement du foyer lo alénou. Rappelons que le taux de divorce dans la communauté juive française est aujourd’hui à 59%, qu’on assiste à 10 actes que divorce à Paris chaque jour, et 10 actes de divorces à Tel Aviv chaque jour. C’est innommable.

D’autres en revanche, vive le jour du mariage comme le jour de Kipour, en jeûnant, en priant, en versant des larmes de TECHOUVA et de reconnaissance pour Hachem Itbarah de nous avoir donné le mérite d’arriver à ce jour incroyable et tant attendu. Les H’ahamim comparent le jour du mariage au jour de Kippour où toutes nos fautes sont expiées. On recommence une page nouvelle de notre vie sur un livre vierge, purgé de toutes nos fautes. Combien il faut profiter de ce mérite infini pour s’approcher d’Hachem.

Le hattan et la Kala sont semblables au Cohen Gadol qui pénètre dans le Saint des Saints, toutes leurs Tefilote sont écoutées par le Maître de l’univers. C’est la raison pour laquelle pour pallier au stress, et à l’émotion qui peuvent nous saisir, il convient de préparer sur une feuille toutes nos tefilote pour ne rien oublier. Prier pour le AM Israël, pour la Techouva, pour le machiah’, pour nos familles, nos parents, nos frères et sœurs, nos frères et sœurs du Am Israël qui n’ont pas eu encore le mérite de fonder un foyer, pour nos futurs enfants, pour des grossesses et accouchements faciles, pour que les enfants fassent leurs nuits, qu’ils grandissent dans le chemin de la Tora et des Mitsvote avec des enseignants qui leur donneront l’amour de la Tora et d’Hachem, qu’ils fondent à leur tour des foyers cachere et qu’ils deviennent des serviteurs d’Hachem qui éclaireront le monde par leur Tora et leurs Massim Tovim.

Des Gdolim disent que si on connaissait la puissance de la Tefila du Hattan et de la Kala on aurait reçu le Machiah’ depuis bien longtemps.

Voilà pourquoi ce jour doit être vécu intensément dans la sainteté, et la pureté, et même si on ne se sent pas au niveau, on doit faire un mariage comme on dit sous la HOUPA « KEDATE MOSHE VEISRAEL », et non pas KEDAT IBIZA VEPACHA VECHALVATA has veshalom (comme le Minag des boites de nuits). Si il y a la KEDOUCHA, Hachem est invité au mariage, si il y a la mixité, la nudité, Hachem s’enfuit et comme nous savons, la guémara Sota nous enseigne que si les Hattan et Kala sont méritants (de vivre selon la Tora et les Mitsvote) alors il y a la CHEKHINA qui les accompagne, sinon h’alila il y a le feu.

Même si on ne se sent pas au niveau, ce jour sera déterminant pour toute la vie, puisque nous posons les bases et les fondations de toute notre vie, pour nous et tous nos descendants. Alors qui aurait la folie de saboter sa vie le jour le plus décisif duquel tout va dépendre, le jour où nous avons le mérite d’être le plus proche du Créateur ?!

C’est la mort dans l’âme que j’assiste parfois à des mariages exceptionnels dans lesquels la CHEKHINA est présente, la simh’a de la KEDOUCHA, nous ressentons une présence Divine protectrice et palpable, et soudain rahamana litslane, la mekhitsa (barrière qui sépare les hommes et les femmes) tombe et la Chekhina avec, on chasse la présence Divine et on détruit de nos mains les merveilleuses fondations posées jusqu’à cet instant qui pourraient nous préserver de tous les malheurs, tous les décrets et nous faire mériter la parnassa, le Shalom Baït, la réussite dans l’éducation des enfants, la santé et tout ce dont tout le monde rêve.

Ne gâchons pas toute notre vie sur un coup de tête, et parce qu’on a peur de ce que diront les gens. Des élèves m’avaient répondu un jour « Mais Rav, nos familles ne sont pas d’accord pour mettre la meh’itsa. Je vous demande pardon, mais le jour du mariage, le Hattan et la Kala sont le roi et la reine, et c’est à nous de faire leur volonté. Mieux vaut se marier avec un miniane dans la Kedoucha, que de dépenser des millions pour faire fauter ses frères et sœurs du Am Israël. Celui qui est à l’origine des fautes devra en payer le prix fort, Rabbi chimone Bar Yohaï rappelle que celui qui fait fauter son prochain est pire que si il l’avait tué.

On s’étonne de voir ensuite des divorces, des problèmes de Shalom Baït, des disputes… Mes maîtres qui comptent parmi les lumières de la génération m’ont dévoilé que c’est souvent malheureusement la conséquence du jour du mariage qui a été mal organisé (spirituellement), mal vécu avec des bases superficielles et donc branlantes. Ne parlons pas de tout l’aïn Ara qu’on peut s’attirer en voulant en mettre plein la vue à tous les invités et en leur montrant « qu’on a réussi dans la vie ». Au lieu de dépenser des millions, pensons à tous nos frères et sœurs déshérités qui n’ont pas les moyens de payer les dépenses minimales d’un mariage. La Fondation pour Un Monde Meilleur depuis plus de quinze ans, soutient ces couples et leur permet de fonder un foyer dans la dignité, ce sont nos enfants, c’est la meilleur assurance Vie et Shalom Baït que nous pouvons acquérir. Ceux qui souhaitent le faire le peuvent en se rapprochant de nous, ou directement en ligne sur notre site www.torahdelumiere.com  

Pensons aux générations futurs, donnons-leurs une chance de vivre une vie de proximité avec Hachem qui est la seule qui mène au bonheur ; allons à contre-courant du monde de mensonge et attirons sur nous toutes les brahote de la Tora.

Un jour pour toute une vie ! Qu’Hachem envoie Bayt Neemane BeISRAEL à tous ceux qui n’ont pas encore eu le bonheur de fonder un foyer et que nous voyons par ce mérite le Machiah’ Tsidkénou Amen véAmen.   

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