140e goutte d’Emouna : Les habits sont là pour couvrir et non pour découvrir (suite)

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
25.04.22 ‐ 24 Nissan 5782 (140ème GOUTTE)

Les habits sont la pour couvrir et non pour découvrir (suite)

 

Malheureusement ces dérives du manque de pudeur n’ont pas épargné le monde de la Tora. Je me souviens de la pureté exceptionnelle que nous ressentions dans les rues de Bné Brak, quand j’ai connu la ville il y a un peu moins de 20 ans. Je me rappelle lorsque je passais le Shabbat Kodech chez mon maître ma lumière Rabbi Mahlouf FHIMA zatsal, que lorsque nous descendions les escaliers pour aller à la synagogue, si une jeune fille passait au même moment, elle se cachait sous les escaliers pour ne pas être vu et ne pas être une embuche devant nous. Quelle Kedoucha exceptionnelle ! Aujourd’hui nous voyons certains comportements qu’on ne peut que condamner.

En méditant sur cette décadence et dégradation de la situation idyllique que nous vivions jusqu’à il y a quelques années, force est d’admettre que c’est consécutif au développement de l’internet et sa pénétration même dans une certaine frange du monde religieux. Sous couvert de besoin de subsistance, « tsoreh’ aparnassa », l’internet s’est invité chez les familles, et a engendré un effondrement du « mur de Berlin spirituel » que nous avions réussi à conserver depuis des générations. Le Yetser Ara savait qu’il n’arriverait jamais à attirer Bné Brak et Méa Chéarim à Las Vegas, à Beverly Hills, à Hollywood, à Ibiza, à Marbella, avec la dernière arme de la fin des temps il a réussi avec des écrans de quelques millimètres sur quelques millimètres à amener ces villes dépravées dans Bné Brak et Méa Chéarim.

Nous voyons Baavonotenou Arabim, la modernisation entrer dans nos ilots, dans nos steitels dans nos ghettos qui restaient les derniers endroits au monde qui n’avaient pas été impurifiés par les forces du mal.

On voit avec l’accès à Internet légitimé par le Yester Ara au nom de la Parnassa, un affaiblissement profond de la Tsniout une volonté de ressembler aux Nations, un rejet de la fierté de l’identité juive. On voit des personnes pieuses admirer l’héritage des Nations et voulant s’y identifier. C’est une tragédie, car la pérennité de notre patrimoine dépend de l’estime et de l’admiration qu’on lui porte.

On assiste à une modernisation de certaines familles qui se ventent de leur statut « civilisés » « modernes » et se moquent des Bné Tora authentiques qu’ils admiraient tant jusqu’à leur confrontation avec les tentations séduisantes de ce monde fallacieux.

La solution à ce problème est de préserver au maximum nos jeunes générations de l’ouverture vers le monde du mensonge, au moins jusqu’à ce qu’elles aient la maturité de ressentir que nous sommes les véritables milliardaires du monde et que le bonheur ne se trouve que dans la proximité avec Hachem et Sa Tora. Pas dans les illusions du monde parallèle

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