Torah de lumière

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
28.04.21 – 16 Iyar 5781 (134ème GOUTTE) – EMOR

Ne volez pas mes enfants (suite)

Poursuivons le merveilleux commentaire abordé la semaine dernière. En substance, nous rapportions les paroles de Rabbi Chimone Bar Yokhaï qui disait que tout celui qui n’accomplit pas la Volonté d’Hachem se rend coupable du délit de vol.

En effet, Hachem nous a donné la vie dans un but bien précis, et détourner ce but reviendrait à détourner des fonds destinés initialement à une noble cause. Nous comprenons donc l’importance d’identifier ce qu’Hachem attend de nous, pour ne pas être accusés dans le monde de la Vérité.

Distinguer l’essentiel du superflu

Le Haffetz Haïm rapporte une histoire qui a marqué son enfance. Il se souvient qu’un homme arrivait chaque jour à la prière du matin, après avoir parcouru quatre kilomètres, pour recevoir de l’un des fidèles de la synagogue une prise de tabac qu’il distribuait à tous ses camarades juste avant « Az Yachir Moché ». Aussitôt sa ration de tabac sniffée, le marcheur tournait les talons, pour reprendre les quatre kilomètres qui le séparaient de son domicile.

« Malheur à cet inconscient », se disait le Haffetz Haïm, lorsqu’il se présentera au jugement, et qu’on lui demandera ce qu’il a ramené de ce monde. « Voici j’ai ramené des mesures de tabac, c’est tout ce qui m’importait ». Combien de plaintes seront dirigées contre cet homme qui avait des forces exceptionnelles et qui aurait pu apporter avec lui pour le monde de l’Eternité, des milliers de Tefilote, de Mitsvote, des milliers de pages de Tora, et des bonnes actions à la place desquelles il s’est chargé de vide et de néant.

Se mettre à la hauteur d’Hachem

Le Hovote Halevavote nous enseigne une règle fondamentale, qui peut nous aider à bien comprendre ce commentaire. En fait, il faut savoir que l’homme doit se comporter et œuvrer dans sa vie en fonction des miracles qu’Hachem a faits pour lui. Plus Il a fait pour nous, et plus on attend de nous dans le Ciel que nous sanctifions le Nom de D’. C’est pourquoi ce livre s’appelle Hovot Halevavote, « les obligations des cœurs » et non les obligations du cœur, parce que chacun est obligé en fonction de son niveau, de ses capacités et de l’intervention qu’Hachem a eue dans sa vie.

Nous verrons demain avec l’aide d’Hachem, une dernière partie de ce commentaire, mais d’ici là, pensons tous à tout ce qu’Hachem a fait dans nos vies, et combien nous Lui sommes redevables. Montrons nous reconnaissants et nous mériterons alors de voir Hachem encore et toujours plus à nos côtés, pour nous aider à accomplir le sens de notre vie : connaître Hachem et Le reconnaître[1].

[1] Un cours Audio sur ce sujet se trouve d’ailleurs sur notre Site www.torahdelumiere.com