129e goutte d’Emouna : DEFINITION DU BITAKHONE (suite)

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
21.04.21 ‐ 9 Iyar 5781 (129ème GOUTTE)

 

DEFINITION DU BITAKHONE (suite)

 

Le fait de ne pas inverser les causes et les conséquences est donc la base d’une vision claire et conforme à la compréhension de la Providence d’Hachem.

Ce n’est pas parce que la roue de la voiture s’est dévissée que le fils est mort dans l’accident de voiture Has Veshalom. Ça c’est juste le moyen qu’Hachem a orchestré pour appliquer les décisions prises dans le tribunal céleste à Rosh Hachana et à Kippour. Hachem en a décidé ainsi.

Ainsi qu’en dispose le Talmud Houline 7b, « Ein adam nokef etsbao milémata éla im ken makhrizine alav milémala » « On ne peut heurter le doigt de l’homme dans ce bas monde, que si ça a été décrété dans le Ciel ».Par conséquent on ne doit pas dire, tant pis, mais toujours tant mieux, comme nous y exhorte la Gmara Brakhote 60b : « Hayav Adam lélamed atsmo lomar : Kol mane déavid rahamana, létav ou déavid » « Tout ce que D’ fait c’est pour le bien qu’Il le fait ».

Celui qui pose des questions sur Hachem, « Pourquoi Hachem me fait ça ? »… le verra comme un ennemi, alors que s’il ne pose pas de question, il vivra avec Hachem et Hachem vivra avec lui.

L’homme qui vit ainsi arrive à comprendre que « Hachem Elokénou, Hachem Ekhad » L’Eternel notre D’, sous l’attribut de rigueur, est le même D’ unique, l’Eternel sous son attribut de miséricorde.

On connait bien l’histoire, de l’homme qui était en voiture, terriblement pressé pour un rendez-vous décisif, il arriva par miracle pile à l’heure mais ne trouvait pas de place pour stationner. Il fit des promesses à Hachem qu’en contrepartie d’une place il serait pris à faire toute la Tora. Quelques instants plus tard, il trouva la place et s’adressa à Hachem : « C’est bon, Mon D’, ne te dérange pas j’ai trouvé ».

L’homme n’aime pas obéir aux ordres, même à ceux d’Hachem. On oublie vite parfois, dans quel état d’esprit nous étions quand nous sentions le besoin de l’aide du Ciel.

La Emouna est une réflexion générale sur la vie, Hachem gouverne le monde. Le Bitakhone est la mise en pratique de cette théorie, disait le Hazon Ich.

Il est facile d’être boteakh Bachem  (d’avoir confiance en D’) quand on n’a pas de problème. Je ne suis pas coléreux, sauf quand on m’énerve. Je ne suis pas avare, sauf quand on me sollicite. Je ne suis pas paresseux, sans quand il y a un effort à fournir. La plupart des gens qui parlent de Bitakhone, c’est quand ils n’ont pas de problème, en parler quand on est éprouvé est un niveau immense. C’est le vivre pas seulement le dire.

Que nous ayons le mérite d’intégrer la Emouna et de vivre le Bitakhone, c’est le plus grand trésor de la vie, celui qui donne accès à la sérénité tant convoitée…

 

 

 

 

 

 

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