16e goutte d’Emouna : Rabbi Baroukh : le serviteur d’Hachem et du peuple

BECHEM HACHEM NA’ASSÉ VÉNATSLIAKH
08.11.20 – 21 Mar ‘Hechvane 5781 (16ème GOUTTE)

‘HAYÉ SARAH

 

Rabbi Baroukh : le serviteur d’Hachem et du peuple

 

La semaine dernière nous fêtions la hilloula de Rabbi Réfaël Baroukh Tolédano, l’un des plus grands tsaddikim de sa génération. Le Président des Tribunaux Rabbiniques de Meknès a quitté ce monde, depuis quarante ans. Mais aux yeux de ses proches, il est toujours vivant, tant son influence a été marquante.

 

J’ai eu le mérite de naître au Maroc, et de passer les toutes premières années de ma vie, dans la ville de Rabbi Baroukh.

Il avait déjà regagné le monde de la Vérité, mais sa vie et son combat avaient tellement impressionné mes parents, que j’entendais toujours parler de lui.

 

C’était notre point de référence, l’exemple de la sainteté, de la crainte du Ciel, de la piété, de la droiture, de l’amour des enfants d’Israël. Papa et Pépé Joseph, habitaient dans la même rue que le tsaddik, et étaient très proches de lui.

 

J’ai eu la chance d’être encouragé et accueilli dans le monde de la Tora, par les petits-fils de Rabbi Baroukh : Rabbi Yéochou’a, Rabbi Imanouel, Rabbi Nissim, qui sont devenus par la suite mes Maîtres, et qui ont éclairé mon chemin.

 

Ce que l’on peut dire sur Rabbi Baroukh, s’inscrit parfaitement dans la lignée des louanges, que nous avons dédiées à Sarah Iménou et à Avraham Avinou, dans la goutte de Lumière d’hier.

Rabbi Baroukh était lui aussi un homme du peuple, un homme de la communauté et de la collectivité.

 

Il vivait pour Hachem et pour Son peuple. Il s’occupait de tous les enfants d’Israël pour qu’ils se rapprochent du Créateur, en ces temps où l’Alliance et ses tentations d’assimilation aux cultures étrangères faisaient rage dans les pays du Maghreb.

 

Par l’influence de cette dernière, le judaïsme de ces pays s’est considérablement affaibli, faisant penser aux gens, qu’il était honteux de respecter la Tora, et qu’une personne honorable était une personne diplômée et à l’apparence européenne.

 

Contre cette approche moderne, aux antipodes de la Tora, seuls de rares combattants ont donné toute leur vie, pour sauver les enfants innocents des agressions et influences néfastes du yetser hara’ et de son armée.

 

Rabbi Baroukh était l’un des généraux d’Hachem dans cette lutte, qui a permis le sauvetage de soldats, qui sont restés fidèles à Hachem et lui ont consacré leur vie.

 

Rav Chakh, Maître de la génération passée, a déclaré à Rabbi Ya’acov Tolédano, qui sauva le judaïsme français, en fondant les institutions du Raincy en France, qu’il avait parcouru le monde entier, avait connu des prestigieuses familles de Tora, mais qu’il n’avait jamais vu de sa vie une famille comme celle de Rabbi Baroukh !

 

Et pour cause, aujourd’hui, des centaines de ses descendants, comptent parmi les lumières de la génération. Ils occupent des fonctions décisives dans l’éducation de la jeunesse et l’enseignement de la Tora.

 

Lorsqu’on se demande d’où ils ont tiré les forces nécessaires pour accomplir de telles responsabilités, Rabbi Yossef un autre fils, qu’Hachem lui prête longue vie, répond, qu’il se souvient de son père, qui posait chaque jour sa main sur la mézouza, avant de sortir de la maison, et priait pour que tous ses descendants, soient des êtres qui craignent Hachem et des tsaddikim, qui gardent toute la Tora.

 

Il les nommait un à un, en versant pour eux des larmes. Hachem agrée une telle téfila, puisque depuis la destruction du Temple : « Seule la porte des larmes n’est pas fermée ! »

 

Le Livre « Quelques gouttes de Lumière pour l’Éternité » est truffé d’histoire sur Rabbi Baroukh, que vous pouvez lire à sa mémoire.

 

Rabbi Baroukh était le père des orphelins et le juge des veuves. Toute sa vie, il collectait de la tsédaka, et prélevait deux tiers de son salaire, afin de subvenir à leurs besoins et ne pas laisser un seul enfant d’Israël démuni. Il était prêt à solliciter l’aide d’autrui, pour que les pauvres ne subissent pas cette humiliation.

 

Il y aurait encore tellement à dire…

Ceux qui eurent le mérite de croiser son regard, furent émerveillés par son immense Crainte du Ciel.

Il tremblait et pleurait devant l’Éternel, à chaque téfila.

 

Le Steipeler, qui était le Maître de la génération passée, père de Rav ‘Haïm Kaniévsky, lui demanda lors de sa première rencontre, à Bné Brak de poser sa main sur sa tête et de le bénir.

C’est dire l’immense sainteté de Rabbi Baroukh, ressentie immédiatement par le Steipeler qui avait le Roua’h Hakodech, l’inspiration Divine.

 

Que son souvenir soit source de bénédictions !

 

Qu’on se renforce à sa mémoire, pour qu’il intercède auprès d’Hachem en notre faveur !

 

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