Torah de lumière

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
20.03.22 – 17 Adar 2 5782 (119ème GOUTTE) – CHEMINI

La cacheroute, moteur de la techouva

J’avais demandé un jour à mon Rébé quelle est la première chose à enseigner à un frère du peuple qui souhaite revenir bitechouva. Le respect de la cacheroute m’a-t-il répondu, car sans ça notre cœur reste fermé à toute la lumière divine. Se préserver de nourritures interdites c’est donc s’ouvrir les portes de l’Eternité.

La cacheroute nous ouvre les portes de la Tora

On raconte de nombreuses histoires à ce sujet. Notamment celle d’un homme qui dans son vieil âge était revenu à la Tora en Israël. Il était stupéfait de ne rien comprendre à la Tora, alors qu’il était pourtant brillant dans tous les autres domaines. Rav Kanievski lui demanda s’il avait déjà mangé non cacher. Il répondit que malheureusement il avait absorbé de nombreux aliments interdits. Le Rabbi lui raconta une histoire similaire qui se passa au temps du Gaon Rabbi Akiva Eiguer. Un enfant qui était un brillant talmudiste se sépara un jour du chemin de la Tora. Dans son vieil âge il revint à la raison mais ne comprenait rien au Talmud. Il vint voir le Gaon, qui lui posa la même question que Rav Kanievski. L’enfant se rappela alors soudain que toute sa chute commença le jour où pendant les vacances de la Yeshiva, un ami lui servit une viande non cacher. Depuis son cÅ“ur s’était fermé à la lumière de la Tora. Le Rav lui dit que la seule solution de retrouver sa sagesse d’autrefois était de faire Techouva et de consacrer un jour de jeûne afin de marquer la réparation de cette Avéra. 

Malgré l’âge du vieil homme, Rav Kanievski donna le même conseil à ce repenti qui au lendemain du jeûne commença jour après jour à s’emplir de la lumière de la Tora qu’il eut alors le mérite de mieux cerner.