116e goutte d’Emouna : Ne gâchons pas Pessah’ pour la Mimouna !

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH

01.04.21 ‐ 19 Nissan 5781 (116ème GOUTTE)

 

Ne gâchons pas Pessah’ pour la Mimouna !!!

Durant cette fête chacun a fait des efforts pour se renforcer dans la cacheroute que nous savons si fondamentale pour avoir le cœur ouvert à la lumière de la Tora. La chasse aux miettes a débouché sur une fête pleine de liesse et de proximité avec les valeurs essentielles.

Cependant, le Yetser Hara est loin d’avoir dit son dernier mot. Il nous attend au tournant, où il va tenter d’infiltrer du Hamets en sous-main.

 

La Halakha passe avant la coutume

Souvent il se sert du fait que nous juifs (surtout d’Afrique du Nord), sommes parfois plus attachés à nos traditions qu’au respect de la Halakha. Nous savons qu’un minag (coutume) ne peut contrevenir à la Halakha. La Mimouna n’est qu’une coutume : selon certains c’est un moment pour se renforcer dans notre foi (les deux terminologies étant proches : Mimouna/Emouna), d’autres soutiennent que nous célébrons l’anniversaire du père du Rambam qui s’appelait Maymone (d’où le nom Mimouna).

Certains influencés par le Yetser Hara commencent à faire entrer chez eux, leurs denrées non cacher Lépessah’ ou s’en procurent pour les mettre en « lieux sûr » avant la fin de la fête pour pouvoir les consommer juste à la sortie de la fête. Il fait savoir que nous n’avons pas le droit d’accéder aux lieux contenant du Hamets que nous avons vendus jusqu’à environ une heure après la fête pour laisser le temps à nos Rabbanim de racheter le Hamets.

Passé ce temps, nous pourrons alors chercher nos marchandises et commencer à préparer nos moffleta ou nos crêpes, pour festoyer en famille dans le respect de la Halakha. A l’inverse, nous aurons observé un minag en transgressant une Halakha grave passible de la peine de retranchement de l’âme (Has Veshalom).

 

Remercier Hachem pour tous les miracles

Ces fins de fêtes moins observées que les premières sont pourtant tout aussi décisives, puisque nous commémorons la traversée de la mer rouge qui eut lieu le 7ème jour. Le sentiment que nous devons cultiver durant ces jours, est la Foi et la reconnaissance en Hachem qui a fait tant de miracles dans nos vies, et nous a sauvés. Nous devons sentir notre dette éternelle envers l’Eternel et nous acquitter de cette dernière en tâchant au mieux de faire de Sa volonté notre Volonté.

Bonne fin de fêtes de Pessah’.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.