108e goutte d’Emouna : Ramener une âme à Hachem, c’est sauver un monde
BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
27.03.25 – 27 Adar 5785 (108ème GOUTTE) – PEKOUDE
Ramener une âme à Hachem, c’est sauver un monde
Le Rambam nous enseigne que ramener une âme à la Tora est la plus grande des Tsédaka que l’on puisse faire (dans la section relative à la Tsédaka de son Michné Tora).
En effet, nous comprenons aisément que lorsqu’on donne de l’argent à un pauvre, cette somme n’est utilisable qu’une seule fois. En revanche, rapprocher un frère de la Techouva, c’est lui sauver la vie dans ce monde-ci, et dans le monde futur.
Devenir un Père spirituel
Nos sages nous enseignent d’ailleurs que lorsqu’on enseigne la Tora à un frère, c’est comme si on l’avait mis au monde. Nous l’apprenons des enfants d’Aharon qui sont rattachés à Moché Rabénou dans un verset de la Tora, car Moché leur avait enseigné la Tora.
Il en va de même, lorsqu’on éduque un enfant (enseigner la Tora est assimilé à l’éducation spirituelle), on considère alors l’éducateur comme un père[1].
Quel mérite extraordinaire alors que de ramener des neshamote à la source de vie qu’est la Tora et à Hachem leur Père. Imaginez-vous la joie d’un père de retrouver son enfant qu’il avait perdu depuis des années. Cette joie est infime à côté de celle que l’on procure à Hachem Itbarakh, lorsqu’on Lui ramène un de ses enfants qui est pour Lui  un fils unique.
Etre solidaire
Avançons dans la Tora ensemble, sans dire, « peu importe si les autres n’avancent pas, il faut être tolérant et respecter les choix des uns et des autres. » Ce n’est en aucune façon de la tolérance, c’est de l’indifférence face à la détresse de l’autre. Si nous nous aimons nous devons marcher ensemble sur la même voie, pour ne jamais nous séparer, ni dans le Olam Hazé ni dans le Olam Haba.
Que nous nous renforcions tous pour assister au dévoilement d’Hachem de nos jours, et que par notre exemple, nous sanctifions le Nom d’Hachem, pour donner envie à tous Ses enfants de se rapprocher et de s’attacher à Lui. Amen.
[1] Traité Sanhédrin