106e goutte d’Emouna : La honte répare toutes les fautes
BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
29.03.20 ‐ 4 Nissan 5780 (106ème GOUTTE)
La honte répare toutes les fautes
Notre maître Rabbi Moché Haliwa nous enseignait les paroles du rav Haïm VITAL, élève du ARIZAL.
Avoir honte plutôt que d’avoir mal
Ce dernier nous rassure sur le sens des humiliations que nous pourrions subir. Il est vrai qu’une honte est douloureuse. Mais en réalité, l’homme aurait dû subir un grave châtiment (maladies ou accidents) encore plus douloureux. Hachem dans son infinie bonté a préféré préserver le corps de la personne en lui faisant subir cette humiliation.
Le Talmud dans Rosh Hachana nous enseigne également que tout celui qui est humilié et qui ne répond pas à la provocation voit toutes ses fautes pardonnées[1].
Avoir une confiance en Hachem qui résiste à toute épreuve
C’est un contrat extraordinaire, mais il faut être au niveau de vivre avec une confiance absolue en Hachem, même au moment de l’épreuve. Si on pouvait penser à ça au moment décisif, on trouverait des forces exceptionnelles pour surmonter l’épreuve, en sachant qu’Hachem veut nous purifier.
A l’inverse, celui qui fait honte à son frère en public n’a pas sa part dans le monde futur et le Maharal de Prague nous dit que c’est pire que s’il l’avait tué. En effet, celui qui tue son prochain l’envoie au Olam Haba où il n’endurera plus de souffrances ; alors que celui qui fait blêmir son frère, lui inflige la sentence éternelle de revivre cette honte à chaque fois qu’il se retrouvera dans le même contexte avec les mêmes personnes.
La parole : une arme redoutable
Tous ces mécanismes sont liés à la parole qui est l’élément central de notre Paracha. Nous voyons donc combien il faut veiller sur notre parole afin de ne pas nous charger d’Avérote de la plus haute gravité. Nous savons que cette même parole lorsqu’elle est bien utilisée peut permettre de s’élever à des niveaux supérieurs à ceux des anges, et peut redonner vie à ceux qui ont perdu espoir.
Que nous sanctifions notre parole, et acceptions avec amour les épreuves d’Hachem qui nous purifieront de toutes nos fautes et nous prépareront à la venue du Machiah’ de nos jours, amen.
[1] Même les plus graves fautes comme celles commises par rébellion.