104e goutte d’Emouna : Acher Yatsar : une Brakha à ne pas oublier

BECHEM HACHEM NAASSE VENATSLIAKH
Bné Brak 25.03.20 – 29 Adar 5780 (104ème GOUTTE) – VAYIKRA

Acher Yatsar : une Brakha à ne pas oublier

 

Je tenais à vous parler de l’importance capitale de la Brakha Acher Yatsar, que nous devons prononcer chaque fois que nous évacuons le superflu de notre boisson ou de notre pitance. Cette bénédiction se récite après s’être lavé les mains et se les être séchées au sortir des lieux de commodités.

Une Brakha pour remercier Hachem

« Baroukh Ata Adon_ay Elokénou melekh Haolam acher yatsar ète Haadam bekhokhma ouvara bo nekavim nekavim khaloulim khaloulim, galouy véyadoua lifné khissé khevodekha chéim issatem ekhad méem ohim ipatéakh ékhad méem hi efchar léitkayem afilou chaa akhat. Baroukh Ata Adon_ay rofé kol bassar oumaffli laasote. »

Dans cette bénédiction, nous remercions du fond du cœur Hachem d’avoir créé l’homme avec des orifices, afin de pouvoir évacuer les déchets ; nous disons que si jamais ces orifices venaient à s’obstruer ou restaient ouverts plus que le temps requis, alors on ne pourrait subsister, ne serait-ce qu’un instant.

Nous concluons cette bénédiction en proclamant : « Tu es Source de Bénédictions, Hachem, médecin des malades d’Israël. »

 

Une excellente ségoula 

Cette bénédiction est une grande ségoula pour tous ceux qui sont malades. Si on la récite en se concentrant, et en prenant profondément conscience que seul Hachem peut nous soigner, alors on peut mériter de voir des miracles exceptionnels.

Voilà pourquoi il convient de toujours la dire du fond du cœur. Nous exprimons ainsi notre reconnaissance envers Hachem, et nous sommes conscients du miracle le plus exceptionnel de la création.

Disons en passant, que même si quelqu’un entre aux toilettes ou dans une salle de bain munie de toilettes, sans y faire ses besoins, il doit se laver les mains sans bénédiction. De même, si l’on touche des souliers en cuir, il faut se laver les mains. Ces ablutions se font généralement trois fois sur chaque main en alternance (droite gauche droite gauche droite gauche), sans bénédiction.

Que ces paroles nous renforcent dans notre kavana, ou dans notre volonté de faire cette brakha si on ne la faisait pas.

 

            De là, nous apprenons un principe essentiel d’éducation : pour enseigner les concepts de la Halakha, il faut susciter la curiosité des jeunes. Il faut leur donner l’envie d’apprendre. Voilà pourquoi nous voyons souvent dans le Talmud des échanges entre les Sages sous forme de question/réponse. On comprend également d’ici qu’il n’y a pas de questions stupides et que chaque question mérite une réponse.

            Mais comme il faut connaître notre Tora pour la transmettre, nous devons aussi nous renforcer dans l’étude.

           

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